Au monde des enfants dorment à l’ombre. Ils sont beaux, posés sur les rochers, ils contemplent et pensent. Il faut entendre, laisser une trace. Ils sortent de l’ombre et rompent. Ils remontent la pente, ils voient des mains trembler et forcer trop de portes, les trésors s’accumulent sous leurs pieds. Le jour est au plein, le silence meurt et offre la vérité. Ils chantent leur royaume et défendent sa clarté. Ils sont en quête, ils effeuillent une branche et partent.
Le vent souffle sur sa tête. Il commence une aventure. Il entre et met un peu de vie et fait et arpente et commence à nouveau et dit. Il faut entendre et monter la pente et descendre reprendre l’éclair. Il agite les ombres. Il poursuit. Il faut récolter avant le froid de l’hiver. Le silence noie, l’hiver fendra et décomposera. Les larmes sous le ciel, aux sources se confient en fontaines. Dans l’air un voile, il est parti et reste son seul nom. Il pleurera la vie, dure.
Il est parti et chante et court et remonte et couvre. Il est loin, autre chose le change, autre chose nettoie et le dépouille. Il se remet du noir et du secret. Il file et tourne et fonce et brûle. Le vent construit, le bleu est lourd, les oiseaux tombent. Le jour est au plein, et prochain le réveil. Le froid installera, la perte, le refus, l’absence, l’oubli. Il lui faut des aveux et de l’éternité. Il manque le geste, un appel, ici il sera celui qui porte sur le dos une trop lourde histoire.
Il remonte la pente et fait le chemin, le sel est sur les hommes. Ils ont à dire et faire comprendre, ils ouvrent un voile et les mains se tendent, montrent le ciel, les yeux vers le haut. La parole ouvre leurs mains et pousse les âmes pures. Le froid le couvre et le berce. Sur le toit, il croit et rêve, et danse, il descend sous les arbres. Il lui faut respirer et souffler et donner à rêver, une fleur sous les yeux et un regard dans l’eau. Ils partent plus loin.
Ils entendent les cailloux. L’eau recouvre leurs forces. Le jour au plein lance sa flèche.
28 Juillet 2006.
Le vent souffle sur sa tête. Il commence une aventure. Il entre et met un peu de vie et fait et arpente et commence à nouveau et dit. Il faut entendre et monter la pente et descendre reprendre l’éclair. Il agite les ombres. Il poursuit. Il faut récolter avant le froid de l’hiver. Le silence noie, l’hiver fendra et décomposera. Les larmes sous le ciel, aux sources se confient en fontaines. Dans l’air un voile, il est parti et reste son seul nom. Il pleurera la vie, dure.
Il est parti et chante et court et remonte et couvre. Il est loin, autre chose le change, autre chose nettoie et le dépouille. Il se remet du noir et du secret. Il file et tourne et fonce et brûle. Le vent construit, le bleu est lourd, les oiseaux tombent. Le jour est au plein, et prochain le réveil. Le froid installera, la perte, le refus, l’absence, l’oubli. Il lui faut des aveux et de l’éternité. Il manque le geste, un appel, ici il sera celui qui porte sur le dos une trop lourde histoire.
Il remonte la pente et fait le chemin, le sel est sur les hommes. Ils ont à dire et faire comprendre, ils ouvrent un voile et les mains se tendent, montrent le ciel, les yeux vers le haut. La parole ouvre leurs mains et pousse les âmes pures. Le froid le couvre et le berce. Sur le toit, il croit et rêve, et danse, il descend sous les arbres. Il lui faut respirer et souffler et donner à rêver, une fleur sous les yeux et un regard dans l’eau. Ils partent plus loin.
Ils entendent les cailloux. L’eau recouvre leurs forces. Le jour au plein lance sa flèche.
28 Juillet 2006.
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