Les confidences font d’un pâle petit jour une glorieuse bataille. A poings fermés sur l’azur, il frappe une parure, de jour mêlée de pluie et de fagots. L’épreuve est longue, perle un peu de sang entre les doigts. Il précipite et force sur la joie et couvre d’un baiser des champs de fleurs et d’élégances, les formes ont grandi et rempli le panier. Une infidèle joue dans la moire et laisse ses yeux fréquenter encore le bois et la paille.
Le carrosse est d’osier et fort de rouges branches, les feuilles jaunes sont séchées et crissent sous le doigt. Il faut faire un effort et tirer sur l’image, les branches étalées, posées sous les pommiers et la saison enfuie dans la gorge se chante et fait en y pensant un tout petit bruit. Ils se sont entassés, osiers posés sous les branches à fruits couvertes de toiles, les araignées enfuies et les grenouilles si petites au tomber des nuages, dans les ruisseaux construits, ils entassent à boire de l’eau dans l’eau du plus frais dans le froid et de l’ardeur posée sur les algues.
Les gerbes de bonheur doucement les balancent et le carrosse glisse vers le repos, les histoires d’anges et de dames grandes. Ils ont plongé dans l’eau trop fraîche de l’enfance et perdu des trésors sur le gravier au fond, des chaînes d’or envolées dans le cours et tenues entre les doigts ridés. Les gros poissons ont fuit de ce rêve de jour entre les branches, les feuilles n’arrêtent pas le soleil. Une autre fois, ils voyaient deux lunes se poser entre leurs doigts serrés. Les poissons, les eaux vives et le chant des petites qui battent de leurs mains salies et mouillées des jupes serrées sur les jambes et crient et pleurent insolemment la maladresse à la chasse, nymphes, naïades, dans ces fontaines vont péchant et remontent de l’eau des filets d’algues vertes, des cheveux de manouches et couleur de mort. Les mauresques, les dents vertes, les truites et les cheveux enfoncés dans le sable, et perdu pour jamais le bijou de l’enfance, la trace vive du rayon. La jupe est fendue et revient sur la berge. Sous les arbres, posé, un entassement d’osier se prend en carrosse royal, Diane est en voyage et foule d’un regard vert la vie de ces enfants heureux dans l’herbe et dans la joie. Les branches de l’osier, et les écorces rouges, les feuilles jaunissantes, la souplesse et le désir et l’enfance bien proche, en partance bientôt pour l’autre pays des amours. Le grand bateau attend son poids de grâce et de dentelle, les enfants jouent encore, les princesses embarquent pour une île lointaine, une rive de sable et de conques et dorées et ardentes. Le sang a rougi l’eau de la fontaine, les grenouilles tombent d’un sac de nuages, la chèvre est bien pensive et décompte d’un tour de dents le passage du tendre. Les enfants ont joué et grandi dans l’herbe, le souvenir est mûr et glisse dans le cou, les larmes tremblent sous le fil, le paradis est loin. La vie est en vague au fil du ruisseau sous les arbres à fruits, sur le radeau d’osiers entre les joncs, mêlée et fatiguée d’ennui et remplie de courage, il faut embarquer toujours.
Les enfants fuient cet héritage, il faut tout quitter et grandir, le radeau n’ira plus très loin et la chèvre est depuis longtemps en sommeil sous les flots.
2 Août 2006.
Le carrosse est d’osier et fort de rouges branches, les feuilles jaunes sont séchées et crissent sous le doigt. Il faut faire un effort et tirer sur l’image, les branches étalées, posées sous les pommiers et la saison enfuie dans la gorge se chante et fait en y pensant un tout petit bruit. Ils se sont entassés, osiers posés sous les branches à fruits couvertes de toiles, les araignées enfuies et les grenouilles si petites au tomber des nuages, dans les ruisseaux construits, ils entassent à boire de l’eau dans l’eau du plus frais dans le froid et de l’ardeur posée sur les algues.
Les gerbes de bonheur doucement les balancent et le carrosse glisse vers le repos, les histoires d’anges et de dames grandes. Ils ont plongé dans l’eau trop fraîche de l’enfance et perdu des trésors sur le gravier au fond, des chaînes d’or envolées dans le cours et tenues entre les doigts ridés. Les gros poissons ont fuit de ce rêve de jour entre les branches, les feuilles n’arrêtent pas le soleil. Une autre fois, ils voyaient deux lunes se poser entre leurs doigts serrés. Les poissons, les eaux vives et le chant des petites qui battent de leurs mains salies et mouillées des jupes serrées sur les jambes et crient et pleurent insolemment la maladresse à la chasse, nymphes, naïades, dans ces fontaines vont péchant et remontent de l’eau des filets d’algues vertes, des cheveux de manouches et couleur de mort. Les mauresques, les dents vertes, les truites et les cheveux enfoncés dans le sable, et perdu pour jamais le bijou de l’enfance, la trace vive du rayon. La jupe est fendue et revient sur la berge. Sous les arbres, posé, un entassement d’osier se prend en carrosse royal, Diane est en voyage et foule d’un regard vert la vie de ces enfants heureux dans l’herbe et dans la joie. Les branches de l’osier, et les écorces rouges, les feuilles jaunissantes, la souplesse et le désir et l’enfance bien proche, en partance bientôt pour l’autre pays des amours. Le grand bateau attend son poids de grâce et de dentelle, les enfants jouent encore, les princesses embarquent pour une île lointaine, une rive de sable et de conques et dorées et ardentes. Le sang a rougi l’eau de la fontaine, les grenouilles tombent d’un sac de nuages, la chèvre est bien pensive et décompte d’un tour de dents le passage du tendre. Les enfants ont joué et grandi dans l’herbe, le souvenir est mûr et glisse dans le cou, les larmes tremblent sous le fil, le paradis est loin. La vie est en vague au fil du ruisseau sous les arbres à fruits, sur le radeau d’osiers entre les joncs, mêlée et fatiguée d’ennui et remplie de courage, il faut embarquer toujours.
Les enfants fuient cet héritage, il faut tout quitter et grandir, le radeau n’ira plus très loin et la chèvre est depuis longtemps en sommeil sous les flots.
2 Août 2006.
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