Sur le silence posent des images définitives. Une branche battant au ciel, témoigne, et couple les astres et le vertige, la noirceur et le sentiment, les vagues et les lames, sous le fleuve, les doigts et le caillou. Commence un moment pour le rêve.
L’air vif effrange le tissu léger, une vapeur de moire fine, une étrangeté. A longs sanglots, le vent est en transe, les oiseaux s’abreuvent et désespérément, harcèlent en vainqueurs les effrontés du soir. Ils sont couchés et remplissent le temps de sens et d’évidence, ils chantent dans l’eau vive et se grisent de sel, ils piaillent sur le tronc d’un vieil arbre arraché, archivé dans les remarquables, il brûlera c’est sûr et rien ne s’en souviendra. L’air est à vif et refroidit les angles et épouvante les jours et les nuits, ils sont à y penser et refaire l’attente, le sac bien vide. Il y a un trouble à considérer, une erreur tache le sommeil et déborde sur l’angoisse, les impossibles sont au rêve et dans l’obscurité, la verdeur et l’objet et les fardeaux sans poids, remontent du fond et crèvent en bulle à la surface. Ils sont bien étonnés et défigurés les étranges présents, bousculés au portail, personne ne les convoque, leurs présences ternissent le jour, la joie est en vacance. Il y a les yeux à fermer, ils sombrent dans le péril immense et remontent au jour des trésors de savoir, des éclats de jasmin, du romarin sous le bouchon. Le flacon est ouvert et sous les yeux palpite un cœur épanoui, perdu, démonté et sans lien, dans la branche, pour remonter encore et défendre la vie.
Quelle est cette contrée où se croisent les anges et les loups et le plaisir, la pente est suspendue et la balle la roule, les fils sont nettoyés et tendus vers la vie, l’orient est ouvert, comblé de présences et d’espoir. Les fils serrés et mus avec une bien grande ferveur, une saison entière grandie dans le pardon, comblée de vertu, et remplie de courage, il faut entendre le chant des oiseaux prisonniers, heureux et repus et diserts, ils hèlent les passants et contemplent la vie des sauvages en l’air et des perdus de peur et de conquête.
L’air brasse et recommence et tourne sur le toit, les dents raclent les os et brisent la présence, un éclair est passé et sur le flanc a mordu et posé un signe, il y a bien entre les feuilles et les barreaux un passage à ouvrir, une cloche à sonner. Les branches mentent dans le vent, la lumière est sans suite, les ordres sont perdus et le bleu trop lointain, le froid impose un rythme et penche sur le cou, le vent le froisse. Entendre, contempler et respirer encore et poser sur la table le poids de ce mystère, il y a une vie qui circule et remonte quand il ferme les yeux. Le froid, le chaud et l’audace, il faut entendre et marquer le sol, tout passe par ici et conduit la vie à la lumière immense. Les cris sont à entendre et compter hors de l’oubli. Sur le silence, se posent des images définitives.
7 Août 2006.
L’air vif effrange le tissu léger, une vapeur de moire fine, une étrangeté. A longs sanglots, le vent est en transe, les oiseaux s’abreuvent et désespérément, harcèlent en vainqueurs les effrontés du soir. Ils sont couchés et remplissent le temps de sens et d’évidence, ils chantent dans l’eau vive et se grisent de sel, ils piaillent sur le tronc d’un vieil arbre arraché, archivé dans les remarquables, il brûlera c’est sûr et rien ne s’en souviendra. L’air est à vif et refroidit les angles et épouvante les jours et les nuits, ils sont à y penser et refaire l’attente, le sac bien vide. Il y a un trouble à considérer, une erreur tache le sommeil et déborde sur l’angoisse, les impossibles sont au rêve et dans l’obscurité, la verdeur et l’objet et les fardeaux sans poids, remontent du fond et crèvent en bulle à la surface. Ils sont bien étonnés et défigurés les étranges présents, bousculés au portail, personne ne les convoque, leurs présences ternissent le jour, la joie est en vacance. Il y a les yeux à fermer, ils sombrent dans le péril immense et remontent au jour des trésors de savoir, des éclats de jasmin, du romarin sous le bouchon. Le flacon est ouvert et sous les yeux palpite un cœur épanoui, perdu, démonté et sans lien, dans la branche, pour remonter encore et défendre la vie.
Quelle est cette contrée où se croisent les anges et les loups et le plaisir, la pente est suspendue et la balle la roule, les fils sont nettoyés et tendus vers la vie, l’orient est ouvert, comblé de présences et d’espoir. Les fils serrés et mus avec une bien grande ferveur, une saison entière grandie dans le pardon, comblée de vertu, et remplie de courage, il faut entendre le chant des oiseaux prisonniers, heureux et repus et diserts, ils hèlent les passants et contemplent la vie des sauvages en l’air et des perdus de peur et de conquête.
L’air brasse et recommence et tourne sur le toit, les dents raclent les os et brisent la présence, un éclair est passé et sur le flanc a mordu et posé un signe, il y a bien entre les feuilles et les barreaux un passage à ouvrir, une cloche à sonner. Les branches mentent dans le vent, la lumière est sans suite, les ordres sont perdus et le bleu trop lointain, le froid impose un rythme et penche sur le cou, le vent le froisse. Entendre, contempler et respirer encore et poser sur la table le poids de ce mystère, il y a une vie qui circule et remonte quand il ferme les yeux. Le froid, le chaud et l’audace, il faut entendre et marquer le sol, tout passe par ici et conduit la vie à la lumière immense. Les cris sont à entendre et compter hors de l’oubli. Sur le silence, se posent des images définitives.
7 Août 2006.
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