Il souffle, il a volé, vers plus haut, plus haut que la tour et plus haut que le sommet. Les mots volent sur le poids des images effacées, des soieries levées, pavillon déployé. Les émeraudes ont pâli, les pierres perdent leur dureté. Le poids autour de la ceinture, les bras grands ouverts, le plomb en trop, il bloque et tourmente. Il a volé aux autres l’essentiel, le retour et le calme, le plat et l’ardeur, les muscles fins et durs et le diamant qui gratte la peau claire. Les étourneaux reviennent et contemplent le ciel de haut, les arbres vont séchant, le ciel bleu dénoue des montagnes de finesse. L’ombre et les hommes inquiets et les grands martyres et les plus hautes branches, il vole pour cela même et comble l’innocence de regards effrayés, de regards plein de ciel et de présence, le bleu est revenu, la chaleur environne et démasque. Des cris effrayent les petits, aux yeux cernés pris dans un tourbillon et défaits sur le chemin noir, il y a du repos et de la mort, du reste et du bruit, et du large. Un poids dans la poche, du regret, des cendres et de la confusion, il vole, et il y a à dire, une rengaine, une évidence, un œuf dans un panier, un char de nuit percé de solitude.
Le ciel est revenu sur le pas de l’orage, il faut raconter et se fendre en sourires, la vie est un voyage, les frelons se bercent dans les grains de raisin et de joie. Les nuages couvrent et découvrent le ciel à l’unisson et portent l’ardeur au plus prés de l’espoir, la source est revenue, la chaleur arrose les abeilles étonnées, le sourire perce sur la gloire, les yeux ont entendu le poids des fleurs sur l’eau, le choc est furtif, la couleur déploie une délicate rosée, les étamines posent une poudre parfumée au dos des insectes, ils forcent la chaleur et lancent des jets d’ombres, des jets d’or et de feu dans la noirceur du jour. Il y a sur sa tête une couronne de sable tendue, il recommande la vie et ses trésors à la plus grande joie. Il se fend de cabrioles et lance au creux du jour des dards en enfilade et soutient le temps et l’espérance. La fleur sous ses doigts est brisée et tordue et enchantée. Il est parti joyeux et plein du vol des anges. Le retour sera pur et frémissant d’espoir. La vie en ce voyage agrandi les yeux des enfants, ils seront rois de sens et de grandeur, en ce monde. Il souffle, il a volé.
10 Août 2006.
Le ciel est revenu sur le pas de l’orage, il faut raconter et se fendre en sourires, la vie est un voyage, les frelons se bercent dans les grains de raisin et de joie. Les nuages couvrent et découvrent le ciel à l’unisson et portent l’ardeur au plus prés de l’espoir, la source est revenue, la chaleur arrose les abeilles étonnées, le sourire perce sur la gloire, les yeux ont entendu le poids des fleurs sur l’eau, le choc est furtif, la couleur déploie une délicate rosée, les étamines posent une poudre parfumée au dos des insectes, ils forcent la chaleur et lancent des jets d’ombres, des jets d’or et de feu dans la noirceur du jour. Il y a sur sa tête une couronne de sable tendue, il recommande la vie et ses trésors à la plus grande joie. Il se fend de cabrioles et lance au creux du jour des dards en enfilade et soutient le temps et l’espérance. La fleur sous ses doigts est brisée et tordue et enchantée. Il est parti joyeux et plein du vol des anges. Le retour sera pur et frémissant d’espoir. La vie en ce voyage agrandi les yeux des enfants, ils seront rois de sens et de grandeur, en ce monde. Il souffle, il a volé.
10 Août 2006.
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