Les enfants couchés sous les arbres, fond des rêves de toile. En chansons, le sucre fond, les chiens soufflent sur les cailloux, un rire est porté loin vers le grand pont, la longue échelle. Piments et poivre noir rêvent, de sucre et d‘eau de citron, de violette et de sable rouge. Dans les pots les insectes collent et dévorent la chair de bœuf et de pastèque mêlés, rouge et orange sur la pelouse, sur le front noir des nuages, sur le bras lourd de l’habitude. Les feuilles sifflent dans le vent et gardent en elles la souffrance, le poids est bien lourd, les oiseaux volent dans la belle lumière. L’abandon, les trahisons, les regard noirs et le supplice, les uns sont trop pesants et les autres sur la réserve, la longue liste, le chemin lourd, la ligne noire sous les arbres, les regrets et les humeurs vives et le retour du matin calme, ils sont prisonniers et fermés et défaits sous les branches noires, pesantes d’immortalité. Ils comptent et mesurent une aune de sagesse, un dé à coudre de raison, la bonne humeur est dans le vide, la déraison est en place et juge et sonde et applique un serment pour tous.
Ils inventent un paradis de liens et de fraternité, de chaînes, de pureté à enfermer sous la liberté. Dans le silence il faut entendre la raison vraie avant les massacres, avant la nuit, avant la fin, avant le temps si compliqué. Il y a dans l’air qui souffle un espoir pour la vérité. Il faut briser les maillons, il faut chanter l’air léger et penser au pouvoir comme les oiseaux dans les branches, comme les escargots dans la caisse, comme des singes sans trembler font des mélanges de calme et de certitude. Les yeux ouverts sur le pardon, vivre dans le paradis déjà reçu, déjà ouvert et plein de sirènes aux longs cheveux, d’anges gris et de parents sans habitudes, sans secours, sans toit, avec le désir de croire et de laisser monter sous les arbres un chant pour le repos, le calme, l’oubli. La vengeance est en route, les marcheurs sont terribles et fermés sur leur ardeur, sur leur sueur et sur leurs rires. Il affrontent la chaleur et le poids du temps, le rien en face, le sabot vide des chevaux remontant du halage, la volupté sans la présence. Rien n’est dit et rien n’est consommé, la fin est à reprendre. Il manque trop de souplesse, le poids des âges et des siècles est posé sur les épaules, il affranchit du bout d’un doigt la position et les habitudes. Les uns sont armés d’étincelles, les autres de sucre et de calme, il y a dans le jardin un cœur effarouché qui contemple la vie et subit, la raison est en voyage.
Les grains passent dans le tamis, l’écho du meurtre est dans l’orage. L’envie souffle furieuse sur les cheveux et sur les reins. On sent sur le côté une noire caresse, les doigts pincent et les ongles griffent, ils sont tendus et commencent, ils vont parler de liberté et enfermer les oiseaux de passage, ils sont cernés de beaux malheurs et chantent l’air léger. Sous les grands arbres noirs il invente un vol d’oiseaux d’une fleur jaune à une autre.
31 Juillet 2006.
Ils inventent un paradis de liens et de fraternité, de chaînes, de pureté à enfermer sous la liberté. Dans le silence il faut entendre la raison vraie avant les massacres, avant la nuit, avant la fin, avant le temps si compliqué. Il y a dans l’air qui souffle un espoir pour la vérité. Il faut briser les maillons, il faut chanter l’air léger et penser au pouvoir comme les oiseaux dans les branches, comme les escargots dans la caisse, comme des singes sans trembler font des mélanges de calme et de certitude. Les yeux ouverts sur le pardon, vivre dans le paradis déjà reçu, déjà ouvert et plein de sirènes aux longs cheveux, d’anges gris et de parents sans habitudes, sans secours, sans toit, avec le désir de croire et de laisser monter sous les arbres un chant pour le repos, le calme, l’oubli. La vengeance est en route, les marcheurs sont terribles et fermés sur leur ardeur, sur leur sueur et sur leurs rires. Il affrontent la chaleur et le poids du temps, le rien en face, le sabot vide des chevaux remontant du halage, la volupté sans la présence. Rien n’est dit et rien n’est consommé, la fin est à reprendre. Il manque trop de souplesse, le poids des âges et des siècles est posé sur les épaules, il affranchit du bout d’un doigt la position et les habitudes. Les uns sont armés d’étincelles, les autres de sucre et de calme, il y a dans le jardin un cœur effarouché qui contemple la vie et subit, la raison est en voyage.
Les grains passent dans le tamis, l’écho du meurtre est dans l’orage. L’envie souffle furieuse sur les cheveux et sur les reins. On sent sur le côté une noire caresse, les doigts pincent et les ongles griffent, ils sont tendus et commencent, ils vont parler de liberté et enfermer les oiseaux de passage, ils sont cernés de beaux malheurs et chantent l’air léger. Sous les grands arbres noirs il invente un vol d’oiseaux d’une fleur jaune à une autre.
31 Juillet 2006.
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