mardi 15 mars 2016

Jour tordu, encore. II/III



II

Le vent si grand, la plaine brûle et tout au tout brille et se déploie, je ne vois rien venir et tout nous désespère, une histoire pour l’autre, une chose plaintive, des voix, des arbres, des feuilles, oiseaux vous volez haut et tout du charme est rompu, arrachés et brisés, le sac et les bâtons, 

au revoir, au demain, les ailes déployées, la vie est passante, une image et tout est à dire, le grand vent, et tout pour se dépouiller, l’or et les cercles, les champs et les oiseaux, tout environne, nageurs perdus, poissons volés, troncs desséchés en tout, la nudité, un retour, une larme, toutes les insultes, le cœur au bord des lèvres, tout environne et tout, autour d’une prison, il y faudra du temps, il y faudra du cœur, et rien pour étonner et plus une raison, tout est à embaumer, à rendre, pauvres morts, pauvres chansons, le temps est bien court, les lèvres sont trop minces et seules. 


29 Juillet 2015.










1 commentaire:

  1. le vent
    en au revoir
    des pauvres morts

    ce jour tordu fut long
    si long et tordu

    mais il enfanta la beauté des mots
    c'est vraiment très beau

    RépondreSupprimer