dimanche 13 mars 2016

Sicut cervus. II. 3/3

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tout remettre, le vrai, le faux et la candeur, tu ne croyais pas que l’amour était innocent, tout se calcule et tout se compte, les erreurs, les figures, l’émoi, tout palpite et tourne d’un tour de pied, tour, d’un tour de clef, tout à l’écrou scintille, l’ardeur, les dents blanches, mûres et prunes dévorées, framboises simples et tout en eaux agitées, tout te faire et tout te dire, tout entendre et tout, les doigts aux comptes servent, un nageur abandonné, un étang desséché, tu reviens et tu es en alerte, nageur coincé, cœur habillé, tu te demandes et tu commences où donc, où donc vas-tu si vite, et si fort, tu enchantes ton avenir, jeune cerf, jeune biche, tout est à noyer, tout est à rendre, étang desséché, boue intacte, traces oubliées, tout tourne et tu nages, enfant en avance, les arbres, les rochers tout est en abondance, cœur éloigné, du soleil à l’ombre, tu vas revenir, tu vas tout dire et tu vas repartir, en avant, en avant, donne un sens à ton supplice, défais la suite, tu calcules trop et trop tu fabriques, un cœur éloigné dérive sur l’étang et sort encore, de plumes lisses, en cœurs serrés, tu vas et tu voles ne retiens plus, laisse couler, avance et vois le temps, la mer est calme, le ciel est bleu, tu souffles et ton cœur respire.

28 Juillet 2015.

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