II
Il y a un jour tordu, il se
redresse, tout en bonté et tout en grandeur, tout est ancien et je vire du
malheur à la simple volupté, temps suspendu, montre oubliée, machines et
travail, on compte, on trie, on doit tout effacer et tout reprendre, la saison
revenue, le calme et la splendeur, tout est juste à midi, et tout enchante à
chaque heure, le fer est nettoyé, la boucle d’ombre recommence, il y a une
ardeur, il y a un frisson dans l’eau fraîche, la vie commence, mille et une
nuits, et mille et trois, tout tourne de l’eau à la musique.
Le temps est répandu, la
simplicité gagne, un peu de travail, un peu d’effort, sueur, absence, il faut
de la constance, on pense, avec entêtement, on pense chaque chose, cloison
venue, rideaux tendus, il reste encore un point à faire, la vie est au travail,
le cœur est à l’ouvrage, à la lessive, un nettoyage en vertu et en droit, la
loi est sur la table, au travail, les planches, au visage calmé, au temps
recommencé, une infinie douceur, une clarté habile.
29 Juillet 2015.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire