lundi 28 mars 2016

Jour tordu et jour frais. III/III

 
III
Un maître arrivé parle, le disciple est là, une calebasse, les circonstances, le maître montre la lune et on voit, le bleu du soir, le bleu de nuit, une circonstance imprévue, le disciple est en avance, il n’a pas regardé le doigt, lune bleue, lune doublée du dernier au premier, jours tordus, et circonstances nouvelles.
Pauvre, pauvre, tu recommences, un jour tordu et une joie immense, un collier et des fleurs tu cherches et tu trouves, le jour tordu et le jour frais tout heureux et sans crainte, le bras au poteau, au bois poli, les genoux au nombril, une calebasse et des circonstances, lune double et toute bleue, sans peur.
La parole calme et la voix paisible, au dehors, au-dedans le double est mis, un coin de peau blanche où l’épine mord, le doigt montre la lune, les yeux voient le bleu de la nuit, au jour venu avec son disciple et des chansons, on dit, on donne le tout pour les uns et pour les lointains, ô, deux voix et seules, pour une avance de jours heureux.
01 Août 2015.  

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