vendredi 23 février 2018

Il faut se faire une raison ...

Il faut se faire une raison et serrer les écrous sous la table aux eaux dormantes. Au carrefour s'enclenche la réflexion, le danger se ferme et s'ouvre. Le cœur palpite et sanglote dans la nuit et l'indifférence. Le dernier du rang se couvre de perles et de bijoux en or et en sucre sur son devant qui touche à la splendeur. La liberté se venge sur les doigts de celui-ci qui pèle des oranges et dégoutte de jus sur la veste et le genou. La surveillance des troupeaux est une affaire d’enfants qui vandalisent le paysage et se frottent sans façon à l'entre jambe quand ça dérange. La fange sur le mollet raconte des fraudes et des massacres. Le petit se perd dans l'histoire des autres qui d'un soupçon ont fait un géant de ritournelles qui frappe fort sur le devant des cuisses et à la ceinture. Les effets de jambe et de caillou désignent dans la trousse un baiser à l'évidence, un espoir mur de confiture pour réconforter les affronts, le décor pur, un incendie dans le maillot qui rouge brûle sous l'eau vive. A faire une histoire de cœur, de peau et de balancier qui grandit dans la trousse rouge et détache sa hampe, il est évident le berger qui frotte ainsi une tige de vert coudrier, pour poudrer les envies sauvages, les fleurs de sel qui se déplacent, le cerceau de la vie qui danse. Il est rouge de vrai baiser et candide dans la romance ce fier à bras qui mord l'été aux pommes vertes de l'enfance, aux muscles durs sous le chiffon qui serre la hampe trop dure. Il est en haut de l'échelle celui qui vient et coule clair de dorure et de sucre glace, le teint se grise sous la trace et fait éclore la partie. Il est en haut et jette sur la face des plus bas qui n'osent plus rien et vont rougir dans les virages, le jet pur du grand coquin. Il est rose de complaisance et fier de toute la nature de ce qui pend devant lui, bien plus lourd qu'un sac de pommes, il est babil subtil et force de sucre et de sable roux. Sous la paupière vient un ange qui défigure à pleine bouche le fier qui n'ose plus rien voir. Les éléments dansent sous son ventre et se déposent pour toujours dans l’œil vif et qui pleure dans la verdure de la vie, dans l'air durable de vengeance. Il est bien vieux maintenant ce père de famille qui battait la breloque comme bat le compte du temps dans l'échancrure de sa race qui file sous le pont entre ses jambes. Tiens toi droit sur ta grande échelle, la hampe dure te surveille, le sablier s'égrène dans l'instant et finit de tenter le diable qui palpite dans ton regard. Le géant blanc qui ensorcelle est une espérance de vie, il est une branche qui grossit à pleine mesure, qui fleurit de pomme, de serpent et de camomille. L'espoir touche ce grand jaloux qui bout au soleil sans aventure, qui meurt dans la bouche qui n'ose et se repent de temps dépendre du vouloir et de l'absolu de la grenade. Il est contemplé par l'air qui filtre entre les feuilles, ce jour là, il a vu et le diable et le bon dieu se distinguer sur une branche et crier : regarde le jus qui coule est un trésor.

12 Avril 2005.






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