dimanche 13 octobre 2019

Au centre.

Il se ferme à la vision, à l’agitation, il se ferme et ils dorment. On danserait sur ce pas de porte, au seuil, au seuil, au refus, on entendrait les chansons lentes, prend ma couronne, au ciel, au ciel. Il se forme, il se déforme, il avance et interroge.

Souvenirs anciens, perdus dans l’escalier, ils scintillent, ils avancent, diamants et joyaux, aventures et désirs sur la place, les yeux brillent, ils déforment. Il est muet, il entend, il cherche et il se trouve, il se démène, il est agité, agité, il se donne et il percute.

Tambours funestes, les barques, les barques et voici : que le vent soit doux, il oserait suave. Il donnerait de la ceinture, il est souple, il se déforme, il est en fusion, tout bouillonne, il pense au vieux. Au vieux qui parlait, et donnait du sang à gros bouillons, il s’amuse.

Il se donne à rire, il se donne du temps, figure décalée, tragique et classique, le couteau, le couteau au fond de la mer, au fond, à serrer sur le mollet, et le sang, le sang, à gros bouillons et sûrement ce n’est pas la nouvelle, une fois, encore il y pense, le bouillon.

Le gros et le boulé, le petit, le grand et le cassé et du sang au sucre et au caramel, les fleurs, les fleurs. La circulation tout l’enchante, il se resserre sur le plat, sur la fraîcheur, les fleurs, les fleurs, le sang, le sucre, tout ensemble, un ensemble, et lait au bouillon, et roulé, de boulé, de cassé, de grand, de gros, de petit, tout petit.

Il y faut de l’astuce, des images, la sensation des choses inconscientes, il se dérobe, il se détourne, il se cherche, il court devant, derrière il se donne du temps, il affirme, la vie est belle, ils sont bons, ils enferment les saveurs, à gros bouillons, au petit cassé, et sang et sucre, mêlés.

Sur tout le corps, le visage, tout est facile, tout est tenu, tout est donné, ils se ferment, ils s’enchantent. Enchantez nous donc, il y pense et se répète, la vie est un souffle répété, il y aspire, l’aspiration se mêle aux décombres, il cherche et trouve, la vie, le temps, il cherche, il trouve, il avance.

Il se tient et tout simplement, simplement il va finir par se tenir heureux, en sainteté, au mystère, à l’envie. Il passerait presque du sang aux larmes, aux rires, à la frayeur, la peur présente, les regrets, les odeurs, la vie en avance, chercheur le plus tendre, la main tendue il se force, et cherche et trouve images après images.

Il se cherche et il se donne, des chansons en avances, tout se dit et tout devrait se taire, la plus grande, le plus fort, terriblement il avance et tourne un pied sur l’autre, il a oublié le sable et les cailloux, il a pensé si fort à la joie et il n’a pas oublié la peur, couteau du fond de l’eau et des larmes de sang sur la boue, sur la chance, sur tout ce qui inquiète, ce qui ravit. Ils se cherchent et pourraient croire tout avance, tout avance, la vie le cherche, son temps le tue, il est fourbu, il est en marche.

L’eau au pied, le cœur en bande, il se déplace, il se donne, il se sert, et il pensait, le vieux, le vieux, la corneille, la vieille tragédie, la peur, la bonté le sang à gros bouillons, le sucre au grand cassé et la volupté au bout de la cuillère, petite et grande, sur le visage, sur le cœur, des rires, des chansons.

Loin, loin, du calme et du repos, de l’étonnement, des surprises. Le sang, le sucre, où est-il. Sur la tranche, au poignet, il est brûlé et saigne, sel, sucre, sang, la vie tourne, la vie avance, il avance si librement, si sincèrement, si.

05 Août 2012.

1 commentaire:

  1. Valse lente et couronnes au ciel, souvenirs dormants. Une étoile perdue dans la cage d’escalier. Lumière cérébrale, le désir étincelle. Aux yeux des perles rares.

    Silence des coursives, les mots sont absents, la pensée se cogne au ciel. Soave sia il vento. Les barques tanguent à l’horizon, joyeux roulis. Une berceuse.

    Rire du temps, la tragédie est au couteau sur fond de mer. Le sang bouillonne. La pensée est close. Une chimère engendre l’air.

    Pleurs de sucre, le sang est roux, les fleurs enchantent. La mer écume, rouleaux de lait. Des oiseaux aux plumes de sel balayent l’ombre.

    Ruse et artifice, l’image est sur la vague en fuite vers le large, en recherche des saveurs d’un monde lointain. Parfums étranges de sucre et de sang.

    La vie est un souffle sous les vestiges. Secret trouvé.

    Heureux les pauvres. Le rire au ciel. Les anges au ciel tremblé, l’étoile avance et vibre dans le noir. Tendre présence.

    Chant du monde, pied au sable, les cailloux sont des aumônes. La peur est dans l’abime, le couteau perdu dans la fange. Le vent s’élève vers la clarté.

    Cœur en farandole dans le passé et l’à venir, cœur léger et pluie de larmes. La chanson est de rires et de perles sucrées.

    Là-bas, le ciel ouvert.

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