mercredi 2 octobre 2019

Loin d’un et d’autres.

Pour comprendre, il faut, il faut beaucoup. Pour voir et pour comprendre, il appelle, il répond, il tend à l’un, aux autres, la même trame et plus et moins, et blanc et noir, de deux en deux, en cadence, il chauffe et va à trois, la vie est immense.

Un lien perdu, un autre, un autre au bras, batelier, il cherche le filin, il dévide le câble, il laisse faire la transition en avant. On tremble en avant, on est perdu sous le ciel, il chauffe, chauffe, la vie déroule, balancement, il cerne ce balancier.


Il pèche à la balance, il tourne dans l’eau noire, dans le matin caché, tout tremble et il agite le fil, il tremble sur l’eau noire, il court après et il ment, il ment sous les étoiles, il ment sous le ciel dur, il franchit chaque grille et brise chaque clef, il est pour fendre le décor, il est pour briser les armures, il cherche le son.

Il cherche la cadence, en avant, on en tremble, le son est noir et trop petit, le ciel répond, il faut partir, il faut tout reprendre. Les clefs sous terre, l’écho. Là–bas, là-bas la montagne est pour la liberté, il cherche, il tourne, il se fend, il arrache et accole une parole à une autre, au firmament.


Il est aveugle au noir, il est perdu, il ferme et retrouve une clef, il brise encore le trésor, sa vie le surprend.

Au bord, je cherche et je ne comprend plus, il reste le bien et la musique. Pour voir, pour compter, pour trembler, pour infiniment suivre le même jour, à l’un, aux autres, au même signe, le plus fort, je suis perdu du blanc au noir, du bas en haut.

Le silence seulement, la vie fanée, l’écho de loin, il cherche et s’obscurcit, il tourne au pied et évite encore le bon moment, la vie en chantant passe entre les branches et les cailloux.

Loin du jour, loin du temps, loin d’un et d’autres, au signe tremblé, au plus fort, je passe du blanc au noir, de bas plus haut. En silence, la vie, l’écho si loin, je cherche et noir, je tourne chaque pied et j’évite le plus long des moments, cette vie passe sur les branches et les cailloux, en silence.

30 Juillet 2012.

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