dimanche 6 octobre 2019

Tout accélère et tout établit.

Une façon, il détourne et souffle le sel au matin, au pied, sur le devant, sur la vie, il pose un œil et un et puis, sur le silence et sur l’oubli, une échelle prévue pour tout. Rendu, partout perçu, le temps arrive de retenir le souffle et le pardon.

Les rênes de main ferme il frôle le col, déroule le temps, la vie échappe, il faut, une voix dit, il faut, il faut, je n’en veux pas, je ne l’aime pas, il faut, un projet réalisé.

Il faut un plan d’un jour à l’autre, ô temps, ô mœurs, ils sont, qui, ô saisons, les marcheurs lents, le pied tendu, d’une pierre à l’autre, la vie surtout, le plan, le projet, le succès et les échecs et autre chose. Ce qui ne me tue pas, oh ce qui ne me tue pas, passe ainsi d’une vue à l’autre, l’esprit est suspendu.

La vie, tas de terre pour tas de terre, une réparation, je remplis la traverse et je déploie et ma force et mon esprit. J’ai accompli le plan, j’ai trouvé une forme et je remplis et je contracte et au temps, rendu pour rendu, fermé pour fermé, je donne selon l’âge et l’heure.

Et en force, en force, la charge, le danger, la bataille et le reste, du sang pour tous, des blessures, des chocs, il pensait, plus de listes, à jamais. On se concentre, sur ce reste de sang versé, sur ce contrat, il établit, en force, en gravité, en pierres jetées, David et son géant, une petite histoire passe.

Il établit et sa force et son courage, sur le devant, dans l’escalier, sur le lointain, il peut en rire, il force et le destin l’accable, fatigue et voyage et David et les épis de blé, du pain, des jeux, des pierres, la fronde, sur son œil un coup, il est étendu, il a chancelé, il tombe.

Une autre façon, un autre regard, des noms en liste enchevêtrés, des peurs étalées, des paroles préparées, le plan, le plan, il me nargue et je chancelle encore, enfant il a tué, le géant est à terre, ils sont venus, ils sont posés, ils sont farouches, est-il sincère.

Et si je mens et si je fabrique, et si je suis le plan tracé, suis-je meilleur, suis-je pire, questions, débats et combats à la fronde, la pierre en pleine face, il a menti, il a triché, il éclabousse, il enfreint la loi, il est perdu, il a erré, il a erré, ô temps, ô mœurs, il est connu sur cette terre, saisons.

Il a grandi dans ce jardin, il a foulé la terre, il éclabousse, du pied la boue est jetée, il est foulé, il est fourbu, il se retire, il accapare, il est perdu et traîne les pieds dans chaque mare, le géant est tombé, la foule va pleurer, il se fera, il se dira, ils iront tous et avaleront tous les mensonges.

Il est à prendre, il est à compter, il se refuse, il divague, il tremble seul, ils sont comblés, ils franchissent toutes les grilles, le ciel est opposé, il s’accroche et tous ont un pied dans la boue.

31 Juillet 2012.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire