mardi 8 octobre 2019

Garçon, j’avance.

Peut être, parce-que, quand même, on invente, on tombe, on ment, pourquoi, pourquoi, on disperse, les poussières en soufflant tout, tout vole, on pense, on rit, cela fait vivre, cela émerveille et puis encore tout recommence. Il est tendu, et parce-que, il file et il vole au ciel.

Au sable, au devant, les choses sont immenses, le calme, le rire, tout sur tout se passe, les yeux, ils dorment au soleil, sous le ciel, sur les cailloux, dans la chaleur, dans le bruit, il flotte. Ils flottent le regard, les drapeaux, la vie suspendue, les ornières desséchées, la vie sans accélération et l’ennui.

L’ennui des explications, de la logique, de la démonstration et puis après un, il y a deux et puis tout tourne. On implore, un peu de chair, du sens du renouveau, des jardins fleuris et un regard qui coule et la vie fluide. Tout coule, goutte d’eau du sommet jusqu’à la rive, et apaise la soif des papillons et conforte les animaux.

Ils passent dans le jour, ils tirent et langue et patte, il y a soif et puis la chaleur toujours au devant, une simple goutte et le monde est en marche, il ya des erreurs, des suites bien étranges et pourquoi, du mensonge à la goutte d’eau.

Il faut, il faut arrêter le massacre, laisser reposer les battants, les cloches, tout tinte, tout va loin, il y a la vérité, les yeux écartés, la jambe tendu, les épaules souffrantes, il y a de la raideur, tout est en fuite. Il y aurait une grande convulsion, une espérance entre les feuilles, entre les branches.

La poussière vole, oiseaux perdus, papillons assoiffés, où sont-ils, la vie est immense, la goutte transparente glisse et roule, glisse et roule, chacun va et chacun se dépose, gouttes d’eau et d’amertume, de bois, tendues de rires et de chants. Il faut du ressort quand même, du travail, de l’expérience.

Il y a le fil, il y a la suite, et le travail, et la logique, tout est question, faut-il avancer cette route, faut-il pleurer et attendre, la mort des autres, la vie cassée, les membres disloqués, la peur rentrée, il faut un drap, un drap et un de plus pour contenir.


Et bercer la douleur, bercer et comprendre, où êtes vous papillons assoiffés, peurs étanchées, rires crispés, il y a un grand besoin d’entendre, la goutte, la première, le grain, le sable déposé, de l’effort, à l’amour enroulé dans la montagne première, le sable à la rive, le fleuve terrible, des gouttes d’eau pour rafraîchir.

Et isoler ceux qui comprennent, ils voient tout, ils entendent et ils décident, la main crispée au temps compté, une goutte plus les autres et roule le fleuve au lit de sable, à l’amour envolé, étendu sur la rive, le charme, le repos.

La force en haut, les sens en bas, les masques défaits, la vie reposée, une goutte plus une autre, ils franchissent un pas après l’autre le temps, du roc à la berge, il en faut bien encore des raisons, du haut vers le bas, du dur à la mollesse, du compact à l’épars.

Il faut entendre les chansons, il coule le ruisseau, bon repos, j’aurais des bras par douzaines, j’entends la dure meule, la pierre, garçon, je voyage, et maître et maîtresse, oh, laissez moi partir et suivre la pente, je descends le ruisseau, garçon, je voyage.


Dans le froid, il faut entendre la raison, en avance, le calme, le repos, les prisons ouvertes, garçon, je suis le cours, les gouttes une à une rassemblées, il y a des fractures, des éclats, la voix entre les rires, la glace et la neige sur l’eau, sous l’eau.


Il y a des erreurs, garçon, j’avance. Voyageur en chemin, du sommet à la rive, des questions au repos, il y entre un mot bien étrange. Faites vous confiance, avancez, il y a une espérance, les fleuves vont à la mer. Il tire un fil, un fil, et tout vient, et tout viendrait.

03 Août 2012.

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