jeudi 3 octobre 2019

Tout encombre le présent.

Au cœur, dans la chaleur, on vogue, on déploie les signes sur les doigts, on tourne à fond et pour le plus grand bien on cherche un peu, un peu on glisse, on ne trouve rien, ni choses, ni frayeurs et le chant élevé dispense.

La nuit les cloches et au matin tout sonne, sur l’escalier on sonne, on rompt les murs pour entrer l’air, pour un flot bleu, pour l’habitude, comme règle on frémit pour la fin, enfin le fond résonne.

Il est tapi sous les décombres, il chante au rêve, la vie tendue, les croix, les âmes, le souffle court, il resplendit.

Il accroche sur la peau des autres son signe et sa couleur il avance, il entrechoque et cherche, un service, un honneur, une vie écartée dans l’ombre, un courant.

Seule une intuition, le fond remonte, le cœur soupire et la nuit et le jour, ils étaient jeunes et ils voyaient.

Ils sont au loin, ils sont dans les ruines, le champ perdu, la vie écartée, le cœur soupire et nuit et jour il souffle bien.

Il coupe et démonte le jour venu, il souffre et perd de sa couleur, les ombres pâles, la mort le tient, il est perdu et monte encore une marche après l’autre, là est sa raison monter, monter encore et chercher les portes à ouvrir.

Le soir, la nuit, la source, les frayeurs et le souffle court, il est coupé, il est tendu, il se perd dans la ritournelle, le calme ne peut y venir, il est surpris de ce temps passé, perdu dans l’ombre, dans l’oubli, dans la ferveur.

Sous les draps, sous la chaleur, sous la surprise, il force, force et il obtient, le soir venu, la bouche grise, le seul perdu pour les anciens, pour les lointains, sur la berge, il y revient, il en a mal, il égratigne sa peau, ses yeux, il souffre et perd, il perd.

La vie, la vue, le souvenir, les escaliers, tout monte à la surface et sur l’oubli, il cherche bien et rien il trouve, un mot des autres et des sanglots, la victoire est chose rare, il ne comprend rien, il entend le vent et l’eau trop noire, au clair du clair il est monté.

Le soleil, la bouche grande, les oiseaux et les arbres aussi il en tient un, il clame, il perd le temps et tombe tout.

Tombe bien et pense, au jardin tu es revenu, et tu oublies, et les murs et les pierres, les fleurs et l’herbe sèche.

Pour la victoire il faut un nom, il faut le murmure, il faut être sûr et respirer plus fort et sentir mieux et tout entendre, tout déployer, tout conquérir et parler après, parler de tout et du combat, il faut mener et tout comprendre.

Tu tires sur un anneau de la chaîne, un cran marqué, la ceinture flotte, les bras tremblent, tu es tenu par le chagrin, le temps passé, le temps vainqueur et tu tournes sur pied et tu cherches, un jour de plus, une histoire, encore, la vérité, il est monté dans l’escalier et il ment à tous sur le sable.

Il cherche plus et tout ignore, tout encombre le présent, ils sont allés dans l’escalier.

30 Juillet 2012.

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