dimanche 13 octobre 2019

Retour, au centre.

Valse lente et couronnes au ciel, souvenirs dormants. Une étoile perdue dans la cage d’escalier. Lumière cérébrale, le désir étincelle. Aux yeux des perles rares.

Silence des coursives, les mots sont absents, la pensée se cogne au ciel. Soave sia il vento. Les barques tanguent à l’horizon, joyeux roulis. Une berceuse.

Rire du temps, la tragédie est au couteau sur fond de mer. Le sang bouillonne. La pensée est close. Une chimère engendre l’air.

Pleurs de sucre, le sang est roux, les fleurs enchantent. La mer écume, rouleaux de lait. Des oiseaux aux plumes de sel balayent l’ombre.

Ruse et artifice, l’image est sur la vague en fuite vers le large, en recherche des saveurs d’un monde lointain. Parfums étranges de sucre et de sang.

La vie est un souffle sous les vestiges. Secret trouvé.

Heureux les pauvres. Le rire au ciel. Les anges au ciel tremblé, l’étoile avance et vibre dans le noir. Tendre présence.

Chant du monde, pied au sable, les cailloux sont des aumônes. La peur est dans l’abime, le couteau perdu dans la fange. Le vent s’élève vers la clarté.

Cœur en farandole dans le passé et l’à venir, cœur léger et pluie de larmes. La chanson est de rires et de perles sucrées.

Là-bas, le ciel ouvert.

Maria Dolores Cano, 13 octobre 2019 à 11:01. ici.
 

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