mardi 1 octobre 2019

Ah ! Sonnent et résonnent 5, dernier écho, l’œil endormi.

Au monde, des oiseaux, un lien, l’œil frappe aux étoiles, le fil rompt : une larme.

Il cueille le ciel, pomme dorée, l’étang, la lumière se pose, glisse entre les ombres. L’œil frise, une rose, une plume, un grain. A la route, la terre, les chemins, à la bouche une pierre. Il vient, il pose, une lettre, une étoile, papier de feu. Il se tait, une larme, sans bruit à la corde. La voix s’accroche au ciel, drap, porte, griffe la chair, lumière de sel.

Jours d’attente, de corps et de brindilles, les pieds sur cette terre.

La main, la pierre, le ruisseau, l’herbe fraiche, glissent au matin, caressent la joue, l’œil endormi.

L’œil, la lèvre, un grain, terre vierge, ciel étalé, un masque sur le temps, pour rire et entendre, affoler le jour, croiser la nuit, pour entendre. Le temps inverse ses balanciers, il est fini, il est perdu, il est noyé de roses et de blessures.

29 Juillet 2012
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