Les oreilles et le visage tournés en haut, il a, il y a, dans le silence, la stupeur, un tremblement, des formes obligées, des mots qui coulent et imposent une histoire, de tous pour tous, pour franchir et déformer les murs. Ils avancent, ils avancent, ils se cherchent et ainsi tout tomberait, des fenêtres, des volets, le toit serait épargné. Il rêverait de glace et de fureur, il trouverait l’orage et la grêle.
Il est partout, il est parti, il se ferme et s’encombre, le réduit est bien clos, tout est étroit, les murs serrés, la vie déformée et il cherche une forme, et toujours il joue à l’absolu. Je ne comprends rien, j’affirme et veux tout sans effort, et vraiment je ne sais lire, ni écrire et moins encore épeler, contenté du peu, du rien, de l’inutile, sans effort, sans apprendre et sans ordre, aucun.
Je me préviens, je suis perdu, tout se joue à la jouissance, au sanglot long, et perdu. Les marins chantent, ils sont conquérants et tout exulte, il faut, il faut oser, tout est à jouer autour de la face, je me voile.
A ébrancher des choses inconnues, je suis perdu, enclos, la vie se retire. A la forme tout se déforme, j’en suis à arracher, et perdu, à voiler, dévoiler, revoiler, révéler, et espérer un monde en déraison. Bien tendu, la main blanche sur la main noire, le corps perdu, il faut arracher, armer et désarmer le silence, il faut des paroles sensibles, des rumeurs de soie et de clarté, il faut en terminer avec le monde achevé.
Il faut croire, et je devrais être aux mains tendues, les peaux blanches sur les peaux noires et vivre, vivre la grande liberté, comme on parle pour toute fin, tout plan et tout objet d’une grande lumière. Les mains tendues, le regard plein, la vie tracée sur le sable, dans l’abandon, sans épines et sans tourments. Oh, jeter les uns les autres, arracher et déposer des voiles.
Dévoilez, revoilez, révélez et pensez, saisissez vous de la joie, emparez vous de la liberté, il y faut et du courage des frissons, et du rire. Comment, comment, et tout est possible, on se traînerait dans la boue, on arracherait la fange des yeux et on se surprendrait, se poserait, s’exalterait et monterait, monterait, au plus haut, la place qui est la notre.
Les oreilles et le visage détournés, il est parti, il est partout, tout avance et sans peur, il dépose les feuilles de la joie sous l’arbre des mauvaises paroles.
06 Août 2012.
Il est partout, il est parti, il se ferme et s’encombre, le réduit est bien clos, tout est étroit, les murs serrés, la vie déformée et il cherche une forme, et toujours il joue à l’absolu. Je ne comprends rien, j’affirme et veux tout sans effort, et vraiment je ne sais lire, ni écrire et moins encore épeler, contenté du peu, du rien, de l’inutile, sans effort, sans apprendre et sans ordre, aucun.
Je me préviens, je suis perdu, tout se joue à la jouissance, au sanglot long, et perdu. Les marins chantent, ils sont conquérants et tout exulte, il faut, il faut oser, tout est à jouer autour de la face, je me voile.
A ébrancher des choses inconnues, je suis perdu, enclos, la vie se retire. A la forme tout se déforme, j’en suis à arracher, et perdu, à voiler, dévoiler, revoiler, révéler, et espérer un monde en déraison. Bien tendu, la main blanche sur la main noire, le corps perdu, il faut arracher, armer et désarmer le silence, il faut des paroles sensibles, des rumeurs de soie et de clarté, il faut en terminer avec le monde achevé.
Il faut croire, et je devrais être aux mains tendues, les peaux blanches sur les peaux noires et vivre, vivre la grande liberté, comme on parle pour toute fin, tout plan et tout objet d’une grande lumière. Les mains tendues, le regard plein, la vie tracée sur le sable, dans l’abandon, sans épines et sans tourments. Oh, jeter les uns les autres, arracher et déposer des voiles.
Dévoilez, revoilez, révélez et pensez, saisissez vous de la joie, emparez vous de la liberté, il y faut et du courage des frissons, et du rire. Comment, comment, et tout est possible, on se traînerait dans la boue, on arracherait la fange des yeux et on se surprendrait, se poserait, s’exalterait et monterait, monterait, au plus haut, la place qui est la notre.
Les oreilles et le visage détournés, il est parti, il est partout, tout avance et sans peur, il dépose les feuilles de la joie sous l’arbre des mauvaises paroles.
06 Août 2012.
En silence
RépondreSupprimerles mots franchissent
les murs noirs
rêves blancs
la vie
joue à l’ infini
sans ordre
en noir et blanc
un sanglot
un long chant noir
exulte à la face
cri blanc
main blanche et déraison
main noire à corps perdu
silence de soie
la clarté achève le monde
croire en la peau blanche
la peau noire en liberté
grande lumière sur le sable
à l’abandon
lisse et paisible
armes déposées
dévoiler la pensée
la joie d’un frisson
rire noir du blanc de l’œil
les oreilles sont au visage
détournées de la parole
noire
sur le blanc de la feuille