Aujourd'hui le vent est fort, le jour ne se lève pas. Une larme se concentre entre les yeux. Ils serrent un fusil, ils sont petits et sans grâce. L'amertume les éloigne de l'humanité. Qu'ils montent des chevaux à leur démonter l'âme, ils égorgent d'une œillade la grandeur au passage. Ils sont fondus dans la vase ces pêcheurs de grenouilles. Bien heureux celui qui trouve le défaut de la cuirasse, le goût du paraître et l'envie de reconnaissance. Ces sans racines et sans bonté, sans saveur, sans esprit et sans bienfait, vont vider les marais. Les yeux battus ils n'ont rêves ni images et sont imprécis.
Des passereaux sans attraits, volent.
Leurs enfants sont des caprices et crachent au visage leur mépris. Qu'ils portent moustaches ou bérets ces injures aux crapauds se défont de la vie qui chante et du vent en rafales à briser les taureaux. Comme un bonheur ramassé autour d'une grande colère, la vie se dresse contre ces heureux sans gloire. Ils vendent, qu'ils vendent leur fond d'estomac et soient submergés de peur et d'angoisse.
L'air pur enchante les oreilles et refroidit le nez.
27 Décembre 2004.
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