Comment se voit la lumière, de l’est au matin ? Elle déride le visage du dormeur, le pied déjà posé au sol de l’existence.
Il faut peser l’ombre des branches sur la face, les carreaux avalent le destin et trouent de noir, le blanc du mur qui désole. Il est une saveur qui berce la pendule et détend d’un coup de pied précis le ressort de la nuit. La saison de fêtes et de charmes défait de chaque jour le calme, il est une raison qui dit, des fariboles et grandit les trésors qui fondent dans la bouche. Au réveil la jambe se déploie et tire vers le haut, l’orteil va toucher la terre, le contact se fera et le regard cherche toujours la trace des étincelles. Le matin commence, il tue la noirceur.
5 Décembre 2004.
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