L’orage qui vient éveille les chevaux et les chiens. La garniture d’ange se tourne dans le lit, les défenses de la nuit tombent de leur tour, la vérité déclenche un haut du cœur qui bouleverse les appétits et défigure. La barre dressée des nuages parle aux oiseaux une langue de raison qui chante. Au matin rouge de pluie en marche, les images de veille se fabriquent dans une tête de martyre que démangent le sable et le soleil. La lumière et la plage sont en grains et harassent la peau et les oreilles.
10 Août 2004.
10 Août 2004.
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