Il se lance et arrive, il pleure. Il se bat pour un trésor, les ors de l'hiver, l'amour qui déchire. Il tend son ombre vers un miroir.
Il traîne sur la route et ne finit pas le chemin à l'envers, à l'endroit. La pente commence et le genou se bloque dans l'effort et la rage. Il faut vaincre et grimper, les oiseaux s'y attellent, le marcheur siffle sur le chemin. L’effort escalade cette montagne de mystère. Les riens se succèdent, dorment dans une grotte de fortune. Des trésors de sagesse figent le rire sur la face. Les muscles se cabrent et dans la nuit finit le pas. La marche compose les souvenirs, la jeunesse s'envole, la mémoire fait rire une pincée de tuiles.
La montée était âpre, le corps se tordait de souffrance et de volonté stupide.
Les enfants perdent leur âme, les filaments du rêve se tirent dans le noir au rythme des cœurs ardents. La canne d'or et de suie, oubliée par un donneur de leçons vient visiter ce temps, vieux spectre surgi de loin, faible et inutile qui ne donne rien et n'apprend rien à la vie. Sur le toit du monde les anges refusent la fatigue, les corbeaux se taisent dans la descente. Le brouillard cesse avec la pente, le chemin glisse dans l'écho. Une rencontre, ils sont descendus et personne ne les a revus, ces chanteurs de lion, rugissants et splendides. Une image reste, perdue au fond d'un cahier, les épaules et l'amour. Ils étaient venus là pour faire davantage, instituer le partage éternel.
Il dit le port, il dit les anges ce souffle qui grandit et perd sa précision, il affronte la veille. Ce chantier de jeunesse a mal tourné, il n'a rien fondé, pourtant les lions, la musique et les mots, la savane, convoqués sur ce toit du monde occidental, rayonnent sortis de l'oubli.
A l'envers, à l'endroit la pente reprend, il faut vaincre et grimper la montagne.
30 Décembre 2004.
Il traîne sur la route et ne finit pas le chemin à l'envers, à l'endroit. La pente commence et le genou se bloque dans l'effort et la rage. Il faut vaincre et grimper, les oiseaux s'y attellent, le marcheur siffle sur le chemin. L’effort escalade cette montagne de mystère. Les riens se succèdent, dorment dans une grotte de fortune. Des trésors de sagesse figent le rire sur la face. Les muscles se cabrent et dans la nuit finit le pas. La marche compose les souvenirs, la jeunesse s'envole, la mémoire fait rire une pincée de tuiles.
La montée était âpre, le corps se tordait de souffrance et de volonté stupide.
Les enfants perdent leur âme, les filaments du rêve se tirent dans le noir au rythme des cœurs ardents. La canne d'or et de suie, oubliée par un donneur de leçons vient visiter ce temps, vieux spectre surgi de loin, faible et inutile qui ne donne rien et n'apprend rien à la vie. Sur le toit du monde les anges refusent la fatigue, les corbeaux se taisent dans la descente. Le brouillard cesse avec la pente, le chemin glisse dans l'écho. Une rencontre, ils sont descendus et personne ne les a revus, ces chanteurs de lion, rugissants et splendides. Une image reste, perdue au fond d'un cahier, les épaules et l'amour. Ils étaient venus là pour faire davantage, instituer le partage éternel.
Il dit le port, il dit les anges ce souffle qui grandit et perd sa précision, il affronte la veille. Ce chantier de jeunesse a mal tourné, il n'a rien fondé, pourtant les lions, la musique et les mots, la savane, convoqués sur ce toit du monde occidental, rayonnent sortis de l'oubli.
A l'envers, à l'endroit la pente reprend, il faut vaincre et grimper la montagne.
30 Décembre 2004.
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