Ils se
réunissent et la lumière ternit leur destin. Si tu plantes ce drapeau sur la
surface de la terre, le soleil pour longtemps aura un obstacle. Le tour de
l’ombre est la parade immédiate, mais qu’elle est la bêtise qui fourbit des
armes sous le poids du fardeau de la sagesse et de la vertu.
Les enfants
aiment la connivence, ils se lancent à corps perdu dans la course aux odeurs et
aux saisons. La pluie sur le toit a ruisselé et le marbre est taché, les pigeons
laissent une trace sur le champ de l’amour qui se répand. La fracture du temps
et de l’espace explose dans l’orage et dans la déraison. La fatigue est une
charge de cruelle façon qui alourdit les membres et les paupières.
Nous vivons
une vie ou le matin ne nous éveille pas, un songe affreux nous tient-il pour
toujours assoupis, sans goût et sans entrailles, le nerf nous quitte, la raison
se tient sur la borne qui encadre la porte au débouché du chemin sur la route.
La prospérité sert de mensonge, l’écho de la faim et de la trahison est une
affaire de patience et de douceur, la pente se raidit et le montreur de
vieilles lunes arpente sans souci le trottoir qui borde notre cœur, une seule
représentation aura suffit, la comédie des vieux qui s’aiment éclabousse
l’univers et resplendit sur notre passage.
31 Août 2004.
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