Il y a dans cet air humide et chaud une espérance de clarté et de nouveauté, que faire pour que tous soient contents, que se passe-t-il dans les allées du paradis ?
Des bruits dans l’oreille font dresser le regard de celui qui attend caché par le carreau. La lumière, prison des certitudes est pleine d'événements et d’accords. Dans l’attente une fraîcheur fait croire a une restauration de l’âme et des situations. Une génération se pousse dans la pente et l’autre cherche un trésor de puissance. Les actions de chacun sont une parenthèse dans le vouloir, dans l’armure de la continuité. Les chuchotements et les rires ne répondent pas à l’espérance. Les envieux se couchent dans l’après midi, les serpents sifflent. La tranquillité bâillonne les passants, l’aventure des âges et des temps, alimente à l’infini la perte des soucis et des obstinations. Les affaires gisent dans la chapelle de l’absence, les souvenirs bus dans des calices de sagesse, la musique des anges effarouche toujours un peu les petits oiseaux qui glissent sur les branches. Pour que les choses changent, les cailloux, les âmes, se désarment, tombent les murs qui lissent l’orgueil et flattent les prudences. La vie se modèle sur un pas de vis que tourbillonne à l’infini un vent de supplice. La vérité frotte les ficelles, noue les câbles de la vie, remonte un instant dans le bocal immense où un poisson rêveur glisse sa lente et tortueuse opacité. Les jours s’amoncellent, la pratique des vertus est un passe temps qui déride l’âme et fait chanter le cœur. Les illusions se tendent en miroir dans la perspective heureuse du vrai. Le jour enfle dans le fond, comme une ficelle raccommode la liberté. Les virgules qui scandent la chanson pointent une arme. Les enfants de la peur se griment de vertus qui brillent dans le jour. Le voyage du retour est plus court car le charroi se vide de ses pommes, souvenir de la patience et du pardon qu’on doit à l’oubli des autres. La pluie tourne sur le chemin et ne donne rien à personne. Les escarmouches sont terribles et vains les reproches, la vie est une berceuse que chante un épouvantable charmeur. La nuit qui vient sera peut être de jade et de porcelaine, comme une vieille chanson qui ruine la distance entre les libellules et les papillons. La vérité se lamente dans le panier de l’infortune sur le retour des venus de l’enfance dans le sillage des anciens. La silhouette des vainqueurs se fige dans l’attente de la patte sur le cœur, du bien de l’un dans le visage de l’autre. Il y a une grande différence de tu à vous et l’obscurité témoigne de la longue étreinte qui fuse dans le jardin. Les rosiers se tourmentent, la vigne pleure dans un réduit toujours plus petit.
Le dimanche file dans les chansons et les rires, il donne l’oubli à qui enfante une espérance de parole sur un cahier de flamme.
10 Août 2004.
Des bruits dans l’oreille font dresser le regard de celui qui attend caché par le carreau. La lumière, prison des certitudes est pleine d'événements et d’accords. Dans l’attente une fraîcheur fait croire a une restauration de l’âme et des situations. Une génération se pousse dans la pente et l’autre cherche un trésor de puissance. Les actions de chacun sont une parenthèse dans le vouloir, dans l’armure de la continuité. Les chuchotements et les rires ne répondent pas à l’espérance. Les envieux se couchent dans l’après midi, les serpents sifflent. La tranquillité bâillonne les passants, l’aventure des âges et des temps, alimente à l’infini la perte des soucis et des obstinations. Les affaires gisent dans la chapelle de l’absence, les souvenirs bus dans des calices de sagesse, la musique des anges effarouche toujours un peu les petits oiseaux qui glissent sur les branches. Pour que les choses changent, les cailloux, les âmes, se désarment, tombent les murs qui lissent l’orgueil et flattent les prudences. La vie se modèle sur un pas de vis que tourbillonne à l’infini un vent de supplice. La vérité frotte les ficelles, noue les câbles de la vie, remonte un instant dans le bocal immense où un poisson rêveur glisse sa lente et tortueuse opacité. Les jours s’amoncellent, la pratique des vertus est un passe temps qui déride l’âme et fait chanter le cœur. Les illusions se tendent en miroir dans la perspective heureuse du vrai. Le jour enfle dans le fond, comme une ficelle raccommode la liberté. Les virgules qui scandent la chanson pointent une arme. Les enfants de la peur se griment de vertus qui brillent dans le jour. Le voyage du retour est plus court car le charroi se vide de ses pommes, souvenir de la patience et du pardon qu’on doit à l’oubli des autres. La pluie tourne sur le chemin et ne donne rien à personne. Les escarmouches sont terribles et vains les reproches, la vie est une berceuse que chante un épouvantable charmeur. La nuit qui vient sera peut être de jade et de porcelaine, comme une vieille chanson qui ruine la distance entre les libellules et les papillons. La vérité se lamente dans le panier de l’infortune sur le retour des venus de l’enfance dans le sillage des anciens. La silhouette des vainqueurs se fige dans l’attente de la patte sur le cœur, du bien de l’un dans le visage de l’autre. Il y a une grande différence de tu à vous et l’obscurité témoigne de la longue étreinte qui fuse dans le jardin. Les rosiers se tourmentent, la vigne pleure dans un réduit toujours plus petit.
Le dimanche file dans les chansons et les rires, il donne l’oubli à qui enfante une espérance de parole sur un cahier de flamme.
10 Août 2004.
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