On renvoie la feuille et on oublie l’essentiel, la feuille tombe des nuages et grossit le fardeau et alourdit la peine. Il faut pousser et repousser le poids des feuilles sur la rive, le cordon est tendu, la liberté aussi, une rumeur gronde, et annonce, le fracas et le mal en visite sous l’arbre, les feuilles tombent et le poids grandit, les roses sont fleuries et dressent au ciel les épines.
Il faut par défi rendre devant le soleil sa part de volonté, son appétit de rire. La vie en gouttes et en gelée tombe. Une entrée dans ce royaume, les doigts sont couverts d’or et sont figés de miel et de volupté, et ça colle et ça colle et puis cela coule, le miracle est rendu, la Saint-Janvier est proche. Les doigts sont couverts et la fleur de châtaigner se dérobe dans le souvenir.
Çà colle et puis coule et rien ne retient ce trésor, il coule du haut de l’arbre et appelle son âme, son compagnon errant, trop haut perché et penchant sous les branches, ça colle et puis cela coule et la fleur est projetée, la longue plainte, les longs sanglots couvrent ce mystère de ferveur. Il était ainsi en haut d’un arbre, sous le ciel, la récolte d’or sous les feuilles en tas, sous l’osier.
Les fleurs sont inertes, la vie coule en gel, il faut attendre, espérer, un écart, un frôlement sur le flanc. Au plus haut de l’arbre, les fruits se figent, le liquide coule, or et sucre mêlés et caresse sur le flanc et volonté et stupeur et ferveur et émoi. La feuille balance, les branches frémissent, les oiseaux posent une goutte or et sucre et eau et espoir et volonté et plaisir, mêlés.
Si loin, l’assouvissement, est on rassasié, est on ému et comblé et stupide. Sur la branche qui bouge, il y a des oiseaux, ils se mélangent et gênent et distraient et décorent. Le jus coule sur les feuilles, on se penche pour voir l’or se répandre, on parle, on donne et on reprend un souvenir sur un coup d’œil, pour entretenir l’éternité et son reste, l’éternité et le reste.
Au plus haut de l’arbre, deux oiseaux sont posés et coulent des larmes de sucre et d’or pur. Les heureux sont ensemble pour longtemps et finissent d’un revers de mémoire une coulée, d’or pur, de tremblement, les joues tendues. Le fardeau alourdit la peine, les feuilles tombent, posent sur le sol le poids des souvenirs. Il faut rendre au soleil une part, et une part de volonté.
La feuille balance et les branches frémissent. On rit, la vie en gouttes, tombe, d’or et sucre et espérance et volonté et volupté et désir et plaisir. Est-on ému et comblé et stupide. Sur la branche il y a des oiseaux, ils se mélangent. Le jus coule, on se penche pour voir l’or et on parle et on donne, un souvenir d’un coup d’œil, d’un coup d’espoir, on entretient l’éternité et le reste.
31 Octobre 2006.
Il faut par défi rendre devant le soleil sa part de volonté, son appétit de rire. La vie en gouttes et en gelée tombe. Une entrée dans ce royaume, les doigts sont couverts d’or et sont figés de miel et de volupté, et ça colle et ça colle et puis cela coule, le miracle est rendu, la Saint-Janvier est proche. Les doigts sont couverts et la fleur de châtaigner se dérobe dans le souvenir.
Çà colle et puis coule et rien ne retient ce trésor, il coule du haut de l’arbre et appelle son âme, son compagnon errant, trop haut perché et penchant sous les branches, ça colle et puis cela coule et la fleur est projetée, la longue plainte, les longs sanglots couvrent ce mystère de ferveur. Il était ainsi en haut d’un arbre, sous le ciel, la récolte d’or sous les feuilles en tas, sous l’osier.
Les fleurs sont inertes, la vie coule en gel, il faut attendre, espérer, un écart, un frôlement sur le flanc. Au plus haut de l’arbre, les fruits se figent, le liquide coule, or et sucre mêlés et caresse sur le flanc et volonté et stupeur et ferveur et émoi. La feuille balance, les branches frémissent, les oiseaux posent une goutte or et sucre et eau et espoir et volonté et plaisir, mêlés.
Si loin, l’assouvissement, est on rassasié, est on ému et comblé et stupide. Sur la branche qui bouge, il y a des oiseaux, ils se mélangent et gênent et distraient et décorent. Le jus coule sur les feuilles, on se penche pour voir l’or se répandre, on parle, on donne et on reprend un souvenir sur un coup d’œil, pour entretenir l’éternité et son reste, l’éternité et le reste.
Au plus haut de l’arbre, deux oiseaux sont posés et coulent des larmes de sucre et d’or pur. Les heureux sont ensemble pour longtemps et finissent d’un revers de mémoire une coulée, d’or pur, de tremblement, les joues tendues. Le fardeau alourdit la peine, les feuilles tombent, posent sur le sol le poids des souvenirs. Il faut rendre au soleil une part, et une part de volonté.
La feuille balance et les branches frémissent. On rit, la vie en gouttes, tombe, d’or et sucre et espérance et volonté et volupté et désir et plaisir. Est-on ému et comblé et stupide. Sur la branche il y a des oiseaux, ils se mélangent. Le jus coule, on se penche pour voir l’or et on parle et on donne, un souvenir d’un coup d’œil, d’un coup d’espoir, on entretient l’éternité et le reste.
31 Octobre 2006.
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