lundi 14 mai 2018

Mauvais œil.

La figure apparait, dans la jeunesse le vieillard a surgi, le temps du doute, de la crainte, du sanglot, du faible est à venir. L’espace sur tous contraint à l’attaque, il faut mordre et arracher le poil et la peau et avaler la chair, l’heure est au retournement, les gentils ont perdu, les dents sont en action, il faut rompre les os et disperser la moelle, l’erreur est en route, étui de plaisir à l’envie, vide à la parole, sac pour la mort. La route est pleine, confusion, les chambres vides, un collier de corail un peu pâle et sans nom, il faut enfanter des guerriers pour rompre des lances avec les dents, donner de l’horreur et rendre des coups pour les sages, la confusion est entrée dans le temps il faut se battre sans pleurer les morts, la maison est en feu, sur le sol gelé glissent les pierres, elles tueront les naufrageurs, elles balaieront, elles briseront les doigts, elles annonceront le vent levé.

Tout le pousse comme une pierre sur un parquet, le lustre est en voyage et borde le sentier, la pierre glisse et se raye sur le coté, la floraison de givre inonde le regard, les variations coulent sur le sol, il brille et recommence dans un effort. La pierre tourne et se distingue et racle le sentier, le pied frotte le tapis, un ardent se compose dans l’espace et recommande sans raison, un espoir, une affirmation, la contrée n’est plus sûre, les méchants sont levés et glissent au sol pour aller bien plus vite, pour aller bien plus loin et tordre la vengeance, le nez est en creux et les choses sont lentes, la sanction est implacable, les efforts entiers. La pierre glisse sur le sol gelé et accomplit. Le gentil se recommande aux aveux et aux ordres des reconnus et des blanchis, poids de la saison gelée, enfermée dans les murs, il grimpe droit vers le ciel de nuages et d’ombres, s’y cache le soleil mourant du froid et du regret. Les pierres crient au vent levé.

13 Février 2006.

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