dimanche 7 avril 2019

Le devant des choses.

Au vent léger, entendez le carillon qui sonne un peu faux vraiment tout juste, il est réglé dans l’air du matin, dans le soleil, dans l’herbe, dans l’eau froide, le silence est un souvenir, la nuit calme, tranquilles ils sont venus, ils ont respiré, ils ont tordu les habitudes, souffle léger, cœur ouvert et grande, grande, ils abandonnent la solitude, le chant calme et fragile, les notes presque fausses, le temps réglé par les fleurs et le sel sous le lierre, sous les branches, l’air tenu au fragile carillon, un matin d’été, de montagne et de ciel bleu, il passe, il passe, le temps est passé sitôt venu presque effacé, disjoint sur la paupière, égaré dans l’air franc et sans âge, sans poids, sans remords, sans rien, le devant des choses est éblouissant, le ciel bleu pâle.

16 Août 2010.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire