vendredi 5 avril 2019

Retours, au diseur.

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" … ils recueillent des larmes enfantines, des émotions simples et lentes, si lentes, ils n’avanceront pas encore, ils resteront perdus et assoiffés devant la montagne :





Il faut se perdre et tout perdre, tout disperser, tout laver pour connaître et commencer, commencer, enfin, en fin, en début. (...) le diseur dit
les doigts accrochent l'essentiel

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" ... plus vite, en haut, en bas, tout monte, tout descend, la figure est noyée dans l’air du ciel, dans l’image, la montagne est abandonnée, le clair soleil, les ombres sages, il faut, il faut, il y sera au retour, le vent lui manque, la vie est perdue, il s’attend, il faut, il faut, il y sera au retour, la vie lui manque, le vent est perdu. Il a marché dans la poussière, dans la poussière, il a pleuré, pleuré, pour des enfants. "




… ils ont explosé, ils ont gravi la montagne refusée, le paradis absent, la peur toujours présente. Un dire, un redire, un mot, un autre, des paroles inutiles, la beauté passe au loin, le souffle ralentit, il aurait pu dire plus vite … "




" ... et il est perdu dans le ciel, les oiseaux, les oiseaux se pressent, ils sont au fil, au fil du jour, un instant après l’autre, d’une idée à une autre, avec un fil, un fil et des oiseaux posés, ils attendent ... "



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