samedi 20 avril 2019

Le temps.

Il se rapproche du sauvage et de l’orgueilleux, il est conquis. La vie passe en attente, le poids est au sol, il y a des fruits sur la table, le temps est lourd. Le regard noir, il est posé dans la lumière, il cherche l’ombre et boit le temps.

Un sombre épuisement déborde, il est penché au sol et lave ses erreurs, il est tourné sur lui et siffle entre les dents, la confiance, l’abandon, il tourne sur lui seul et boit des eaux amères et sent le temps sur ses épaules, il tourne et bénit les passants, les oiseaux cachés, les eaux amères, les voiles noires, les oiseaux déposés, le sacrifice est consommé, le temps est achevé. Il se déplace et perd courage, des enfants, leurs parents, les petits sautent dans l’eau noire, amère et battue, il est sur le flanc, caché sous les nuages, perdu et sans allant, la fatigue est immense, le corps est déposé sur le sable sans rien, il y traîne et continue la nuit, il est battu, les enfants sautent dans les eaux amères et noires, les fleurs au loin, il y a des ombres sans histoires, l’ennui est là, le temps est revenu de fuir et déplorer, lamente-toi marcheur épuisé, les voiles au loin sont noires, le sort en est joué, ces images sont mortes, il n’y a plus rien, ni personne, les enfants ont sauté dans l’eau sur le devant, le soleil dort, la fatigue est immense, le plus petit s’en va, le plus dur est devant. Il tourne et il brasse le même air, le silence parfois est plus beau.

23 Août 2010.

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