mardi 5 février 2019

Jean-Jacques, Maria-D., Jorge, Michel, retour.

Ô, les greniers comblés, ô, les armoires pleines et le corps alourdi et le cœur rafraîchi et les sentiers perdus, les avoines foisonnement.

Aux sources silencieuses, au grenier de nos histoires, aux songes des feux qui brûlent l’indicible et la suite, il parle et se parle et égrène les jours du calendrier avec simplicité et bonheur. Petits cailloux de pluie, perles d’étoiles et poussières de vent, il agence et empile et bâtit sous les arbres un palais idéal de sable et d’écume de neige.

Là-bas, au bout du grand fleuve, dans les rayons du soleil, il faut combler le manque, fertiliser la terre pour que tout recommence, au principe, pour que la vie soit belle, il faut répéter la semence chaque jour, chaque nuit, chaque saison, encore et toujours et regarder au loin, suivre le vent, suivre l’étoile et chanter la pluie et le beau temps.

Un brin d’herbe, un grain de blé, une goutte de rosée, pierre après pierre, le château monte jusqu'à l'aigle, l'aigle voit loin et suit son regard, il recommence pierre après pierre, le château, monte jusqu'à l'aigle, l'aigle voit loin.

Ô, les greniers comblés, ô, les armoires pleines et le corps alourdi et le cœur rafraîchi et les sentiers perdus, les avoines foisonnement.

06 Août 2009.

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