vendredi 15 février 2019

Variation :

Il est au froid.

Il glisse et attend, la barque, est devant.
Il est au départ et sans rien et le dire.
Il défait un à un les pétales et chante.
Il est seul, bercé de cris, les animaux vont passer, là.
Il tord et tend le voile : viens ici et compte de ta vie, le trouble.
Il arrache sur l’eau sa barque.
Il est temps de convaincre les passants.
Il chante ces aveugles, aux bras chargés.
Dans, le ciel et l’azur et l’or pur et rouge surpris, il est chez lui.

14 Novembre 2009.

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