mardi 5 février 2019

Retour, mort abandonnée.

Le malheur est une mauvaise herbe dont il faut extraire la racine avant qu’elle ne se propage dans les cœurs. Essuyer les sanglots et d’un revers de la main ramasser les miettes du temps passé et les jeter en vrac dans le jardin du souvenir. Là, où les larmes sont bues par la terre meuble des anciens, cette terre au parfum fort d’humus et d’os pilé, cette terre aimante et amante fidèle qui ouvre son sœur et ses bras à l’homme pour un repos éternel.

Maria Dolores Cano, 04 février 2019 à 13:44

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