Il y a une chose qui s’impose et dispose et ferme et ouvre et donne, verte et boisée, une ardeur.
Des mains sur le cou, des bras forts, soutenant et portant et donnant au corps une signature, un coup de griffe qui ouvre et dévisage. Il y a une chose qui se voit et se consomme. Il attend la richesse et la gloire, il balance, le souffle, entre les branches, sur les feuilles, les dernières, glisse, glisse.
Souviens toi, du dernier temps, du premier jour, du dire et du faire, le néant et la profusion, le vacarme, le froid terrible et glissant, glissant entre les muscles, sous la peau.
Il porte à bout de bras un enfant posé sur le ciel et attend, et il soulève une offrande au monde. Il compose et commence, il commente la vie et il porte sur lui le poids du monde, la mémoire et les cailloux et le silence et le tumulte et il bouleverse et débranche les troncs de toute feuille, de remords et de solitude silencieuse et tourmentée.
Il avance et pose son regard sur les bras qui soulèvent et franchissent avec leur poids de chair et d’émotion la vie sur ses rebords. Les cœurs terribles et arrachés, il tourne sur le sol et il glisse, glisse sans entendre et il commence et il achève un pas, un pas en avant, et en avant, et tout se donne, et tout arrache et tout glisse sur la peau, le poids des enfants, la chaleur calme, l’espoir de richesse, la gloire en sommeil, le matin qui tremble et les rumeurs sous les murmures, sous le sens, sous le soleil. Il glisse sur la vie et insinue une trace, une gerbe à cueillir un jour sans vent, un jour sans sel et sans attaches.
Il est perdu sur le rebord et voit les arbres, ils glissent dans la mémoire et se posent sur un cil, sur un doigt et il porte les enfants sur le dos, la main tremble et il glisse, glisse du vrai au néant, de l’émotion au lendemain et il glisse sur le sol, sur le marbre, sur le lointain, il glisse et recommence. Il avance les bras chargés et la main pleine, le poids sur lui se recommence, et il agite d’une main sous un œil, une volupté calme, une ardeur pour trancher un jour le calme et la confiance.
Le poids si lourd, le jour si simple, l’ardeur du commencement et le bras tendu dans l’air si bleu qui avance et qu’il entrouvre et qu’il perce et tient levé et tient penché et accepte et coupe. Le poids de chair et d’eau se balance sur le rien, sur le vide. Il enfonce le poids du jour dans le jour, il commence et attrape et défait d’un tour de main, d’un placement de pied. Le corps est déhanché, l’air glisse, glisse, les yeux sont noirs, les yeux sont loin et il bouscule l’habitude, le cercle est fermé, le poids dans le vide est soulevé et les muscles sont tendus.
Souviens toi, il avance dans le silence et porte sur le cœur la gerbe et les ardeurs, la chance et le courage, il accumule et déploie les mains sous le germe, la violence, la raison, l’espérance, glissent, glissent dans le partage, le soleil, l’amour, la joie et le murmure, il porte sur son bras, le destin et la chance, le sort est jeté, la gloire avance.
6 Novembre 2007.
Souviens toi, du dernier temps, du premier jour, du dire et du faire, le néant et la profusion, le vacarme, le froid terrible et glissant, glissant entre les muscles, sous la peau.
Il porte à bout de bras un enfant posé sur le ciel et attend, et il soulève une offrande au monde. Il compose et commence, il commente la vie et il porte sur lui le poids du monde, la mémoire et les cailloux et le silence et le tumulte et il bouleverse et débranche les troncs de toute feuille, de remords et de solitude silencieuse et tourmentée.
Il avance et pose son regard sur les bras qui soulèvent et franchissent avec leur poids de chair et d’émotion la vie sur ses rebords. Les cœurs terribles et arrachés, il tourne sur le sol et il glisse, glisse sans entendre et il commence et il achève un pas, un pas en avant, et en avant, et tout se donne, et tout arrache et tout glisse sur la peau, le poids des enfants, la chaleur calme, l’espoir de richesse, la gloire en sommeil, le matin qui tremble et les rumeurs sous les murmures, sous le sens, sous le soleil. Il glisse sur la vie et insinue une trace, une gerbe à cueillir un jour sans vent, un jour sans sel et sans attaches.
Il est perdu sur le rebord et voit les arbres, ils glissent dans la mémoire et se posent sur un cil, sur un doigt et il porte les enfants sur le dos, la main tremble et il glisse, glisse du vrai au néant, de l’émotion au lendemain et il glisse sur le sol, sur le marbre, sur le lointain, il glisse et recommence. Il avance les bras chargés et la main pleine, le poids sur lui se recommence, et il agite d’une main sous un œil, une volupté calme, une ardeur pour trancher un jour le calme et la confiance.
Le poids si lourd, le jour si simple, l’ardeur du commencement et le bras tendu dans l’air si bleu qui avance et qu’il entrouvre et qu’il perce et tient levé et tient penché et accepte et coupe. Le poids de chair et d’eau se balance sur le rien, sur le vide. Il enfonce le poids du jour dans le jour, il commence et attrape et défait d’un tour de main, d’un placement de pied. Le corps est déhanché, l’air glisse, glisse, les yeux sont noirs, les yeux sont loin et il bouscule l’habitude, le cercle est fermé, le poids dans le vide est soulevé et les muscles sont tendus.
Souviens toi, il avance dans le silence et porte sur le cœur la gerbe et les ardeurs, la chance et le courage, il accumule et déploie les mains sous le germe, la violence, la raison, l’espérance, glissent, glissent dans le partage, le soleil, l’amour, la joie et le murmure, il porte sur son bras, le destin et la chance, le sort est jeté, la gloire avance.
6 Novembre 2007.
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