Les cordes se tordent, les cailloux se noient et le ciel jette des rubans noirs qui ensevelissent l’eau. Ils ne savent plus qui ils sont ni où ils vont. Je, ils, vous…. Les bouches se tordent de rires et de soleil noir. Égarés ils sont dans cet infini bleu.
"Je est un autre" qui tend la joue au baiser du soleil, et à la caresse du vent. "Je est un autre" qui court à travers champs, du parfum plein les narines, et de la joliesse plein les yeux. "Je est un autre" sur la liste des vivants qui contemple la lumière du jour, et le sourire de l'enfant.
Il avance dans ce monde si précaire, et se sent emprunté à l’idée de retrouver tel visage oublié, enfoui, ressurgi, retrouvé. Destin de ceux qui cheminent sur les sentiers du temps. Lui sera toujours présent dans l’oubli du monde.
Maria Dolores Cano, 29 octobre 2018 à 11:28
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