Ils rentrent, ils rentrent, adieu, ils sont en pluie, ils sont en pleurs, ils chantent par le cœur, ils écoutent et s’encouragent, le corps est chaud, le corps est lourd et sous le vent, sous le ciel, ils se réfugient dans l’air, dans le soir, ils se donnent du temps et se donnent du bien, du lourd, de l’espérance, des passions, de la gourmandise, un œil en haut, un œil en bas, ils saisissent le crépuscule. La vie est large et l’habitude tend leur ardeur et frotte leur ennui. Ils se posent, se posent et pensent, et pensent sans merci, sans repos, l’affrontement est intense, la chaleur remonte sur le dos, sur les joues, sur le cœur qui s’ouvre et respire. Ils sont en l’air, ils sont en haut et ils soufflent les réponses sur le blanc de la feuille, sur le sablier, sur le reste, ils soufflent et espèrent, les autres gémissent et se noient. Où sont les sarcasmes, les quolibets, les injures, où est l’ardeur.
Ils sont déraisonnables et chantent l’harmonie, ils veulent le calme et le repos et ils attisent les braises, il faut rentrer et le feu brûle, les mains se posent sur le mur, il y a au fond des yeux une chanson et un sourire, ils se ferment et recommencent et choisissent le renouveau, la suite, la suite, les ardeurs volent et recommencent. Ils se ferment sur les outils, ils ouvrent les portes au vide, ils se retournent et enfoncent la pointe dure, le regard clair, l’innocence, leur vérité, l’obsession même, leurs chapitres, l’angoisse pure, le sang mêlé, le feu du ciel. L’ardeur prenant, la peau brûle, les yeux explosent et s’enfoncent et renaissent d’un coup de doigt, aux dés jetés sur le tapis, le sort avance, la vie avance, les jeux, les rires, les pas, la danse, la suite sera parfaite, le champ serein, la diction pure, des évidences.
Ils plongent leur peau rougie dans l’eau froide, dans l’air marin, dans l’habitude, des souliers neufs serrent les doigts de pied dans le cuir dur, dans le cuir noir. Par habitude, la fantaisie, le rien haut, le rien bas, le corps est lourd et sans attaches, il est permis et repoussé et demandé, la vie se lève à son habitude. Les pieds serrés, la peau en feu, le néant en point de mire, la tête sous l’eau, pas de vague, il ne pleut plus, les yeux perdus, le cœur noyé, ils se défendent et recommencent, et recommencent et ils répètent et assurent leur vie en haut, leur vie en bas, l’effort soutient, le regard coule, le cœur est serré, où sont les ombres, où est le temps, où est l’ardeur, la tension, le rire étrange, la volonté fuit dans le repos.
Le cœur bien haut, le regard droit, la tête chaude, la peau rouge, dans l’eau ils se chauffent, ils boivent et glissent en haut les yeux, le cœur, les certitudes, ils avancent, ils glissent sur l’eau. Le regard clair, les yeux ouverts sur l’habitude, ils plongent, plongent, se mêlent dans l’ardeur, la vie, la mesure, ils se donnent aux évidences, ils regardent en haut, en bas, ils se reprennent et recommencent et rien ne finit ce voyage. Ils soufflent, et recommencent, et glissent, glissent, sur le temps, sur le fil noir, sur le fil clair, leur vie avance, la vie avance.
17 Février 2008.
Ils sont déraisonnables et chantent l’harmonie, ils veulent le calme et le repos et ils attisent les braises, il faut rentrer et le feu brûle, les mains se posent sur le mur, il y a au fond des yeux une chanson et un sourire, ils se ferment et recommencent et choisissent le renouveau, la suite, la suite, les ardeurs volent et recommencent. Ils se ferment sur les outils, ils ouvrent les portes au vide, ils se retournent et enfoncent la pointe dure, le regard clair, l’innocence, leur vérité, l’obsession même, leurs chapitres, l’angoisse pure, le sang mêlé, le feu du ciel. L’ardeur prenant, la peau brûle, les yeux explosent et s’enfoncent et renaissent d’un coup de doigt, aux dés jetés sur le tapis, le sort avance, la vie avance, les jeux, les rires, les pas, la danse, la suite sera parfaite, le champ serein, la diction pure, des évidences.
Ils plongent leur peau rougie dans l’eau froide, dans l’air marin, dans l’habitude, des souliers neufs serrent les doigts de pied dans le cuir dur, dans le cuir noir. Par habitude, la fantaisie, le rien haut, le rien bas, le corps est lourd et sans attaches, il est permis et repoussé et demandé, la vie se lève à son habitude. Les pieds serrés, la peau en feu, le néant en point de mire, la tête sous l’eau, pas de vague, il ne pleut plus, les yeux perdus, le cœur noyé, ils se défendent et recommencent, et recommencent et ils répètent et assurent leur vie en haut, leur vie en bas, l’effort soutient, le regard coule, le cœur est serré, où sont les ombres, où est le temps, où est l’ardeur, la tension, le rire étrange, la volonté fuit dans le repos.
Le cœur bien haut, le regard droit, la tête chaude, la peau rouge, dans l’eau ils se chauffent, ils boivent et glissent en haut les yeux, le cœur, les certitudes, ils avancent, ils glissent sur l’eau. Le regard clair, les yeux ouverts sur l’habitude, ils plongent, plongent, se mêlent dans l’ardeur, la vie, la mesure, ils se donnent aux évidences, ils regardent en haut, en bas, ils se reprennent et recommencent et rien ne finit ce voyage. Ils soufflent, et recommencent, et glissent, glissent, sur le temps, sur le fil noir, sur le fil clair, leur vie avance, la vie avance.
17 Février 2008.
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