Le vent ferme les volets et chante sous les tuiles du toit, sa vitalité déborde, sa santé éclabousse et ralentit un élan de rumeurs chaudes et de frictions. Le danger vient. La raison charme et maudit. Partir, cri lancé depuis l’étage. La volonté anime celui qui regarde à la fenêtre. Revenu de tout, il ne partira pas, il se penche vers l’absurde et feint l’abandon, heureux, il se souvient du jour où l’imprécation fut prononcée et ne changeât pas une parcelle du présent et du dire. Il ne maîtrise rien et tremble, il doute de sa peur et il réjouit sans le savoir la génération qui vient.
Elle verra le malheur frôler et remplir d’effroi les yeux des pauvres gens bercés dans l’azur, de mélancolie et d’images, sourds au partage et indifférents. Les vivants tournent et retournent une terre de sueur et de cailloux, rompus ils se courbent dans l’espoir. Ils campent dans la plaine et envisagent la montagne. Aveugles ils se donnent pour plaisir de vivre l’attente. Un gouffre est rempli de cailloux, scrupules vivants, ils débarrassent le pied de sa corne. Le vent lance la guerre. L’hérésie monte des tours là où il n’y avait que des ruines de peur volées au cœur d’une abbaye, et foulées aux pieds par une génération.
La rivière inverse son cours à la fenêtre. Les petits se lamentent que ne sommes nous grands, beaux, reconnus, dans la rue, dans l’ombre de palais où meurent le soir, le carême et la misère, embarqués sur un vaisseau d’une rive à l’autre. La fortune roule et défait les nœuds du gouvernail, la résolution d’être parmi les hommes est un appel à la sauvagerie. Ils se rebiffent et tentent l’assaut, saisissent les cols mains tremblantes. Les inconnus passent sur l’autre rive, ferment les yeux de ceux qui y sont abandonnés, la déraison les gagne et grandit dans la boue avec le poids du sacrifice. Les battus se gonflent de la même importance que les assaillants.
Les erreurs recommencent, il voit le monde passer à la fenêtre et il enferme dans une chambre le reste de l’univers. La méditation calme le pouls des vieux, des perdus, des justes et des imposteurs, la musique éloigne les rongeurs, les insectes se cachent dans les fourrés, une lune d’argent pâle luit. Ses yeux lancent une boule de folie sur l’enfance. La confidence vaut un apprentissage, il faut vivre dans l’ordre et finir le chantier. Le travail est une obligation, du volume extraire un éclat, une étincelle d’amour, de beauté et d’espérance.
28 juillet 2005.
Elle verra le malheur frôler et remplir d’effroi les yeux des pauvres gens bercés dans l’azur, de mélancolie et d’images, sourds au partage et indifférents. Les vivants tournent et retournent une terre de sueur et de cailloux, rompus ils se courbent dans l’espoir. Ils campent dans la plaine et envisagent la montagne. Aveugles ils se donnent pour plaisir de vivre l’attente. Un gouffre est rempli de cailloux, scrupules vivants, ils débarrassent le pied de sa corne. Le vent lance la guerre. L’hérésie monte des tours là où il n’y avait que des ruines de peur volées au cœur d’une abbaye, et foulées aux pieds par une génération.
La rivière inverse son cours à la fenêtre. Les petits se lamentent que ne sommes nous grands, beaux, reconnus, dans la rue, dans l’ombre de palais où meurent le soir, le carême et la misère, embarqués sur un vaisseau d’une rive à l’autre. La fortune roule et défait les nœuds du gouvernail, la résolution d’être parmi les hommes est un appel à la sauvagerie. Ils se rebiffent et tentent l’assaut, saisissent les cols mains tremblantes. Les inconnus passent sur l’autre rive, ferment les yeux de ceux qui y sont abandonnés, la déraison les gagne et grandit dans la boue avec le poids du sacrifice. Les battus se gonflent de la même importance que les assaillants.
Les erreurs recommencent, il voit le monde passer à la fenêtre et il enferme dans une chambre le reste de l’univers. La méditation calme le pouls des vieux, des perdus, des justes et des imposteurs, la musique éloigne les rongeurs, les insectes se cachent dans les fourrés, une lune d’argent pâle luit. Ses yeux lancent une boule de folie sur l’enfance. La confidence vaut un apprentissage, il faut vivre dans l’ordre et finir le chantier. Le travail est une obligation, du volume extraire un éclat, une étincelle d’amour, de beauté et d’espérance.
28 juillet 2005.
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