Mâcher et remâcher sans savoir où l’on va, sans savoir s’il faut aller ou rester, l’univers se dérobe et grandit chaque jour dans l’infortune et dans le sang. Les échos et l’oracle disent à ceux qui entendent : « accrochez vous aux secondes, le sable coule entre vos doigts ».
La peur et les sarcasmes se blottissent à votre peau et les erreurs coulent dans la vallée. La vie et l’inertie affinent la tendresse et reculent l’infini. L’ordre et la vengeance éclaboussent le pain de chaque jour. La figure d’ange est un masque pour tourner, il est difficile de voir et d’entendre. Il balbutie dans la colère et dans l’impatience, il faut tenir et vivre ce destin, il nous fera mourir d’ennui et de paresse dans la journée qui recommence et offre un théâtre d’absences, fragile et formidable.
Frapper sur l’horizon, méritons nous notre sort, la vie est elle généreuse ?
Le miroir déforme le corps, les rochers nous meurtrissent et le soleil trop haut et si lointain est un ami qui verse sur nous son torrent, sanglots et sucre. Les esprits sont en chauffe et feignent l’abandon, la mémoire restaure la peur et grandit l’attente. La dérision, la confiance, ennemies de toujours frayent un chemin aux pauvres en partance vers le pays d’où l’on ne revient pas. La certitude du drame est une absurdité, elle défie la vie pour jouir dans la mer, des enfances désignées seules du doigt sur le mur qui s’effrite.
Les fleurs sont massacrées et les oiseaux se moquent, le jour commence avec une odeur de suie, le feu a trop parlé dans la nuit et les étoiles meurent ce matin dans le ciel déjà chaud de vide et d’irrespect. Le silence de marbre et les regards fuyants désolent l’impatient, il faut vivre et mourir chaque instant dans le jour. Les traces de l’espoir composent un songe de rebelle, une histoire pour tous, ils se diront : « la suite sera plus belle que ce panier rempli de pierres ».
Ce carnage unit les bouts, de fil, de sang et de bataille, qui règlent la conduite et retiennent les genoux. Malgré l’effroi, le peuple danse, la main remplie de bénédiction. Il y a dans l’espace une fenêtre qui ouvre sur la fin : « où est la place » ? Le malin,dans la grande serrure ferme le destin et ronge les désirs. Le reste se consume, on voit une certitude, la crise, un mouroir de salut et un train de fantômes. Les épouvantails sont inutiles, la maison s’endort, les images brouillées, les matins en prisons de cendre et de poussière, à nettoyer d’une voix, une chanson essuie les sortilèges et fait du mal au cœur et aux poumons.
Le foie, la rate, défaits de sortir et entrer dans la chambre, il faut fuir et laisser libre. Loin le balancement des arbres et des fleurs, dévore la lumière et frise dans les yeux qui le regardent trop. Le rêve et les pleurs dans les branches, commandent à l’âme et au corps du plus puissant, il part et revient sans une tache. Ce duel est terrible et froisse les amants. Mettre de l’eau dans ce vin de poussière, boire ensemble une coupe de vent, réunir sur nos lèvres les bulles du désir. Il faut un grand effort, un parfait courage et une étincelle de joie.
19 Juillet 2005.
La peur et les sarcasmes se blottissent à votre peau et les erreurs coulent dans la vallée. La vie et l’inertie affinent la tendresse et reculent l’infini. L’ordre et la vengeance éclaboussent le pain de chaque jour. La figure d’ange est un masque pour tourner, il est difficile de voir et d’entendre. Il balbutie dans la colère et dans l’impatience, il faut tenir et vivre ce destin, il nous fera mourir d’ennui et de paresse dans la journée qui recommence et offre un théâtre d’absences, fragile et formidable.
Frapper sur l’horizon, méritons nous notre sort, la vie est elle généreuse ?
Le miroir déforme le corps, les rochers nous meurtrissent et le soleil trop haut et si lointain est un ami qui verse sur nous son torrent, sanglots et sucre. Les esprits sont en chauffe et feignent l’abandon, la mémoire restaure la peur et grandit l’attente. La dérision, la confiance, ennemies de toujours frayent un chemin aux pauvres en partance vers le pays d’où l’on ne revient pas. La certitude du drame est une absurdité, elle défie la vie pour jouir dans la mer, des enfances désignées seules du doigt sur le mur qui s’effrite.
Les fleurs sont massacrées et les oiseaux se moquent, le jour commence avec une odeur de suie, le feu a trop parlé dans la nuit et les étoiles meurent ce matin dans le ciel déjà chaud de vide et d’irrespect. Le silence de marbre et les regards fuyants désolent l’impatient, il faut vivre et mourir chaque instant dans le jour. Les traces de l’espoir composent un songe de rebelle, une histoire pour tous, ils se diront : « la suite sera plus belle que ce panier rempli de pierres ».
Ce carnage unit les bouts, de fil, de sang et de bataille, qui règlent la conduite et retiennent les genoux. Malgré l’effroi, le peuple danse, la main remplie de bénédiction. Il y a dans l’espace une fenêtre qui ouvre sur la fin : « où est la place » ? Le malin,dans la grande serrure ferme le destin et ronge les désirs. Le reste se consume, on voit une certitude, la crise, un mouroir de salut et un train de fantômes. Les épouvantails sont inutiles, la maison s’endort, les images brouillées, les matins en prisons de cendre et de poussière, à nettoyer d’une voix, une chanson essuie les sortilèges et fait du mal au cœur et aux poumons.
Le foie, la rate, défaits de sortir et entrer dans la chambre, il faut fuir et laisser libre. Loin le balancement des arbres et des fleurs, dévore la lumière et frise dans les yeux qui le regardent trop. Le rêve et les pleurs dans les branches, commandent à l’âme et au corps du plus puissant, il part et revient sans une tache. Ce duel est terrible et froisse les amants. Mettre de l’eau dans ce vin de poussière, boire ensemble une coupe de vent, réunir sur nos lèvres les bulles du désir. Il faut un grand effort, un parfait courage et une étincelle de joie.
19 Juillet 2005.
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