Asperge moi de ta rancune, héros du malheur, chansonnier, ferme bien sur toi la porte du sacrifice. Il faut que le bien que tu me fais soit serré dans la chambre des heureux, autour du centre de l'abondance et du repos, sous la lune, quand le soir vient, il faut donner aux souris qui volent le signal. Il y a dans les draps de l'ardeur et de l'indolence, mêlées de soubresauts pour faire pâlir et donner du nerf aux récits qui enfantent les héros. La ritournelle du sanglot et de la joie balance sous les ombres des pierres du mur.
Et vivre dans le temps perdu.
La chanson des moineaux remue les tuiles, le toit est ouvert, sur le ciel, sur l'or en miroir, les oiseaux éclaboussent de sang et de larmes les anges qui passent. Il faut en écho vivre dans le silence, hurler dans la solitude et résonner de graves incertitudes. Le travail et l'envie, le bien être et les convenances barrent l'élan vers l’accord sans fin, vengeance ouverte du bonheur sous les branches, dans le sable.
Le vrai et le faux en apparence désolent la tête et le cœur. La lune embrase les voleurs de temps et de citrons. Les idées et les genres, les amis et les fous, se battent dans le noir derrière les rideaux et les couvertures, la raison, perdue dans le frais de minuit, les discours perturbent le bateleur qui vend des perles aux pauvres qui en demandent, faut-il aimer le temps et perdre son angoisse, faut-il renier le danger et courir dans les dunes, le soir venu sans défense et sans souliers ?
La ritournelle en accords, le bien meurt quand on ferme les yeux. Il faut sentir le danger et vivre à deux la solitude sans renier et sans trembler. L'ordre nous est supérieur, les oiseaux le disent, le répètent, l'ordre du monde est immuable et toujours ils construisent le nid, le chien fait des trous pour une portée qui ne viendra plus. Le chansonnier dit le texte du bonheur et le tisse des erreurs qui sont sa vérité, les oiseaux fondent la nichée, il faut tourner en rond et aimer le danger, aimer et partager cette figure de bien et de moisson, de sagesse et d'ennui, il faut pleurer, et de joie et d'horreur, pour incarner encore le calme et la décision, les héros se fatiguent et la nuit les repose.
Le héros se fatigue et la nuit le repose.
13 Juillet 2005.
Et vivre dans le temps perdu.
La chanson des moineaux remue les tuiles, le toit est ouvert, sur le ciel, sur l'or en miroir, les oiseaux éclaboussent de sang et de larmes les anges qui passent. Il faut en écho vivre dans le silence, hurler dans la solitude et résonner de graves incertitudes. Le travail et l'envie, le bien être et les convenances barrent l'élan vers l’accord sans fin, vengeance ouverte du bonheur sous les branches, dans le sable.
Le vrai et le faux en apparence désolent la tête et le cœur. La lune embrase les voleurs de temps et de citrons. Les idées et les genres, les amis et les fous, se battent dans le noir derrière les rideaux et les couvertures, la raison, perdue dans le frais de minuit, les discours perturbent le bateleur qui vend des perles aux pauvres qui en demandent, faut-il aimer le temps et perdre son angoisse, faut-il renier le danger et courir dans les dunes, le soir venu sans défense et sans souliers ?
La ritournelle en accords, le bien meurt quand on ferme les yeux. Il faut sentir le danger et vivre à deux la solitude sans renier et sans trembler. L'ordre nous est supérieur, les oiseaux le disent, le répètent, l'ordre du monde est immuable et toujours ils construisent le nid, le chien fait des trous pour une portée qui ne viendra plus. Le chansonnier dit le texte du bonheur et le tisse des erreurs qui sont sa vérité, les oiseaux fondent la nichée, il faut tourner en rond et aimer le danger, aimer et partager cette figure de bien et de moisson, de sagesse et d'ennui, il faut pleurer, et de joie et d'horreur, pour incarner encore le calme et la décision, les héros se fatiguent et la nuit les repose.
Le héros se fatigue et la nuit le repose.
13 Juillet 2005.
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