Il se balance sur un tronc d’où sortit un serpent, qui le narguait. Une évidence, faire et refaire le parcours qui monte l’arbre de la mer à la dune, le remettre à flot pour lancer dans le monde un appel. L’histoire continue, la chasse est fermée. Le serpent est parti, depuis ce temps la dune a changé de ligne et de passages. Enfants sages alignés en images, cahiers, bons points et papier brillant de chocolat, la foule déplace.
Un collier de corail trop rouge et trop précieux pend à ses lèvres. Une pervenche à l’échancrure, le col de la chemise est avancé, la solitude défend l'ouverture, bien entendu. L’effraction rompt la croix, l’habitude et le contentement. La fidélité donne à partager et cache les yeux de ceux qui se consument. Ils mesurent d’en haut, en écartant les doigts, la vigne qui enchante et enivre de joie. La mesure est la bonne, le plaisir est une certitude, mais l'escalade, la formidable procession a des longueurs à reprendre, de filets chargés de voluptés. La distance entre le cœur et la poitrine, est celle du sentiment au bruit de métal que fait la peau si une main l’agite trop, si la lèvre pleine de liquide se penche et retient. L'effort donne de la prestance et du sentiment, faire une provision de bruit et de grenades pour la soif, boire une chanson sur les paupières de la nuit.
L'écoulement de silence et de feu, couvre la peau, agitée comme un tambour. Un soupir cueille le perdant, sa lourdeur brille d’un fil de salive, d'une goutte de sueur. L’escargot se retire sur le bord de la route et fuit le sable d’un coup langoureux et pesant. Les mots fuient sur cette image, il ne faut entendre que la sensation. La lourdeur entre les doigts est plus agréable que ce trop raide qui heurte la bouche et troue les lèvres d’un coup. Un sabre sans pointe et sans coupure donne de la force à ce poids de mousse et franchit d’un bond le passage. Le poids de chair attire le visage et coule sur la joue un jet de fleurs blanches qui nettoie la rugosité du sable collé sur la peau. Le bruit, comme un pied dans une flaque, une sirène se dégonfle et finit dans le souffle de la mer qui avance et frémit avec le cœur pour équipage. L’espace est plein de cette agitation, le tendu se relâche et reprend une course de damné vers un but sans attache, une fin de sanglot liquide jaillit, dans la fermeté du silence, dans le vide de l’abandon, dans le calme de la vie qui recommence, franchit l'épreuve et calme le combat. L’habitude trahit les espérances, les yeux fermés donnent au clapotis, l’eau sous le tronc, un jeu intense, une parfaite accélération qui tord sans faiblesse la gloire du membre long qui se vide d’un coup dans la main et la bouche, dans le cœur de la vie et dans ce qui lui ressemble. Le semblable se défend et remplit sans hâte un calice de gloire et d’éternité. La vie est au prix de l’attente et du repos entre les exploits et la menace, le pardon et la chasteté. La peau accueille dans son glissement une histoire de pendus qui balancent des jets de foutre sur des mandragores.
29 Juillet 2005.
Un collier de corail trop rouge et trop précieux pend à ses lèvres. Une pervenche à l’échancrure, le col de la chemise est avancé, la solitude défend l'ouverture, bien entendu. L’effraction rompt la croix, l’habitude et le contentement. La fidélité donne à partager et cache les yeux de ceux qui se consument. Ils mesurent d’en haut, en écartant les doigts, la vigne qui enchante et enivre de joie. La mesure est la bonne, le plaisir est une certitude, mais l'escalade, la formidable procession a des longueurs à reprendre, de filets chargés de voluptés. La distance entre le cœur et la poitrine, est celle du sentiment au bruit de métal que fait la peau si une main l’agite trop, si la lèvre pleine de liquide se penche et retient. L'effort donne de la prestance et du sentiment, faire une provision de bruit et de grenades pour la soif, boire une chanson sur les paupières de la nuit.
L'écoulement de silence et de feu, couvre la peau, agitée comme un tambour. Un soupir cueille le perdant, sa lourdeur brille d’un fil de salive, d'une goutte de sueur. L’escargot se retire sur le bord de la route et fuit le sable d’un coup langoureux et pesant. Les mots fuient sur cette image, il ne faut entendre que la sensation. La lourdeur entre les doigts est plus agréable que ce trop raide qui heurte la bouche et troue les lèvres d’un coup. Un sabre sans pointe et sans coupure donne de la force à ce poids de mousse et franchit d’un bond le passage. Le poids de chair attire le visage et coule sur la joue un jet de fleurs blanches qui nettoie la rugosité du sable collé sur la peau. Le bruit, comme un pied dans une flaque, une sirène se dégonfle et finit dans le souffle de la mer qui avance et frémit avec le cœur pour équipage. L’espace est plein de cette agitation, le tendu se relâche et reprend une course de damné vers un but sans attache, une fin de sanglot liquide jaillit, dans la fermeté du silence, dans le vide de l’abandon, dans le calme de la vie qui recommence, franchit l'épreuve et calme le combat. L’habitude trahit les espérances, les yeux fermés donnent au clapotis, l’eau sous le tronc, un jeu intense, une parfaite accélération qui tord sans faiblesse la gloire du membre long qui se vide d’un coup dans la main et la bouche, dans le cœur de la vie et dans ce qui lui ressemble. Le semblable se défend et remplit sans hâte un calice de gloire et d’éternité. La vie est au prix de l’attente et du repos entre les exploits et la menace, le pardon et la chasteté. La peau accueille dans son glissement une histoire de pendus qui balancent des jets de foutre sur des mandragores.
29 Juillet 2005.
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