Gonflant la chair de leur sang, ces hommes se relancent sans soleil et frémissent sous les doigts. On trouve dans leurs yeux des nuances de vert et de gris. A l'affrontement s'engage la rosée, des bouts de bout de pluie et des frissons croisés dans les jours de désir et de clarté. Les défenses tombent sans accroc dans le pari de la nudité, il faut envisager l'espace et le repos, le retour et la direction du levant. Le plus simple en appareil est une fois caressé dans l'eau tiède. Sur le sacré, les rincées de bois vert et le tendre abandon comme une sieste étendent leur avance, la fenêtre est fermée et l'eau coule sur le dos, la main racle la plus souple des évidences, l'histoire recommence et le sanglot se tait, il faut agir dans l'ombre et crier, les doigts en ouverture se comptent pour défaut. Il est venu pour dire, il y avait un arbre et un frelon, un cerceau, une parure d'or et un reste de brume, la nuit était bien chaude et le courant discret. La toison se balance au bout des lames dures et le cœur s'ouvre sous la main qui sans trembler, si ferme écarte le sourire. Il y a dans ce monde de chercheurs et de fous une certitude qui défigure l'âme et qui conte au suivant la fermeture du sauvage. La nuit si chaude tombe sur les épaules dorées, le souffle est court sous la pluie, sans interruption le poil rebelle et finit en dentelle.
Les lèvres, pour la chance, sur le pied, se tordent d'erreurs commises, la vigueur est joyeuse et le grand pantelant ne s'endort pas encore, il est une évidence, une réalité au monde qui étreint la plus belle des aventures, il est venu pour vivre encore un peu et se trouve l'exemple de la vie en avance, les hommages, la curiosité et le respect descendent sur son âge, il est la jeune garde en habit noir sur la trace des tendres qui défont de la dent le nœud de l'habitude et les aveux trempés dans le renouveau, la blessure de gloire.
Il est venu et se voit au miroir qui hurle l'impatience et le chantier bâclé, la main dans l'escalier et le regard trouvé, il se défend d'en rire et d'espérer. Il n'est pas encore le temps de penser au mal. Les lèvres se noient dans le bouillon qui frissonne sous l'armure. Les pieds blessés et choqués rendent le goût du combat, les fiers qui se bousculent dans la nuit si chaude poursuivent, un espoir, un recours. Ils sont tendus, l'haleine des plus beaux est un choix pour le roi de ce royaume qui chante fraîchement une hymne de tendresse au corps des anges. Il y a une allée où les archanges frémissent au soleil noirci. Ils se reconstruisent et viennent perdre les jours de fortune une part de bonheur et un reste de joie. La vie est étrange et sans limite, la volonté les tient, ils font des remous dans le bassin où se noient des corps de vieux marcheurs et de souverains sans escorte. La nuit si chaude est pour rêver. L'arrivée, sous les arcades du plus fourbu qui pleure de fatigue et avoue l'impensable: la source va tarir et rien ne rénove la force et le poids de la vie, la fêlure grandit.
La main se rassure en un flot de paroles trop bien tombées d'une monture étrange.
21 Avril 2005.
Les lèvres, pour la chance, sur le pied, se tordent d'erreurs commises, la vigueur est joyeuse et le grand pantelant ne s'endort pas encore, il est une évidence, une réalité au monde qui étreint la plus belle des aventures, il est venu pour vivre encore un peu et se trouve l'exemple de la vie en avance, les hommages, la curiosité et le respect descendent sur son âge, il est la jeune garde en habit noir sur la trace des tendres qui défont de la dent le nœud de l'habitude et les aveux trempés dans le renouveau, la blessure de gloire.
Il est venu et se voit au miroir qui hurle l'impatience et le chantier bâclé, la main dans l'escalier et le regard trouvé, il se défend d'en rire et d'espérer. Il n'est pas encore le temps de penser au mal. Les lèvres se noient dans le bouillon qui frissonne sous l'armure. Les pieds blessés et choqués rendent le goût du combat, les fiers qui se bousculent dans la nuit si chaude poursuivent, un espoir, un recours. Ils sont tendus, l'haleine des plus beaux est un choix pour le roi de ce royaume qui chante fraîchement une hymne de tendresse au corps des anges. Il y a une allée où les archanges frémissent au soleil noirci. Ils se reconstruisent et viennent perdre les jours de fortune une part de bonheur et un reste de joie. La vie est étrange et sans limite, la volonté les tient, ils font des remous dans le bassin où se noient des corps de vieux marcheurs et de souverains sans escorte. La nuit si chaude est pour rêver. L'arrivée, sous les arcades du plus fourbu qui pleure de fatigue et avoue l'impensable: la source va tarir et rien ne rénove la force et le poids de la vie, la fêlure grandit.
La main se rassure en un flot de paroles trop bien tombées d'une monture étrange.
21 Avril 2005.
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