Des aveux flottent sur la mare et franchissent le passage de l’espérance à la charité, les grenouilles sont pendues à la fourche. Le coup dans l'eau qui les chasse, se grave sur le grain d'une peau.
On voit, le corps épanoui, sa maturité, inspire une réponse. La jeunesse passe et s’amuse de regards trop longs à déchiffrer, une frange, un pan de chemise troussé montre ce qui se désire et flatte la ferveur. Je te donnerai ce qui te recommence et t’imposera à la terre entière. La fantaisie dans le mensonge, le cri des enfants perdus et la fermeté des adieux, dans la chaleur l’été se poursuit. Les petits sont en avance et dévorent leur lot de contentement, que restera-t-il de cette ardeur sans borne, passage incessant d’une fleur à l’autre, un charme sans limite. Le monde a bien changé et changée la vertu.
Le bruissement du vent dans les broussailles éveille le dormeur, un pas trop brusque, un éclat dans l’œil, un regard trop appuyé sur ce que l’on voudrait secret et le vol permanent sans honte et sans suite, un partage imposé, une rumeur d’affolement. Il est surprenant le visage de celui qui voudrait s’imposer dans le jeu, il ne se dévoile pas et dérobe à l’ombre une part de notre feu, un grain de notre fantaisie. Le pied sur la colline dans le sable qui coule et sur le sein penché, il est un éclaireur qui remplit sa besace, son sac de voyageur d’un rêve de chaleur, d’un aperçu de fleur de laine dans la chaleur qui crisse d’épines mourantes et de sable. Le partage n’a pas lieu, et il n’est plus dans l’âge de se taire, les vertus sont trop singulières et l’édifice trop fragile, les erreurs d’aiguillage mettent à mal le bateau qui a largué les amarres. Il se dirige vers la nuit, fuyant la loi si dure, l’équipage est complet, l'écho des voix endormies frappe l’oreille attentive au moindre trouble de l’accord, les regrets sont trop pesants, la fermeté est un gage de mesure.
La lutte s’impose aux deux qui se bousculent et le passant achève de troubler la leçon, les fiancés se donnent un frisson de courage et forment une équipe pour rendre un hommage aux dieux présents dans ce coin de plage, à l’ombre des grands arbres dans le fond d'un tout petit vallon. Il est passé et repassé celui qui voulait être le porte feu de la révélation : au monde se consume une paire d’heureux qui se souviennent des errances et de la peine. Ils étaient si souvent au bord du précipice dans l’équilibre lent et facile de la vie composée aux alentours de la nuit quand la noce s’avance et se ferme le ban d’une aventure de nuit et de brouillard. Il passe à autre chose et demande une aumône, une charité de peau noire et corsée dans l’aplomb de l’été qui serpente et remet à l’endroit l’histoire de la fidélité.
Les orages s’annoncent et ce passant à pied promène une vertu intacte et un abandon sans pli, la peau est trop claire et le visage triste, les yeux sont trop cachés derrière des verres qui menacent. Le sable s’infiltre dans la chair et bride la liberté, le vent jette sur eux sa foudre et son mystère de recul et d’obstination, la fermeté partie est revenue pour la conclusion, le trouble a été porté sur le débat entre la soumission et la particularité. Ils se faufilent vers la nuit et donnent un spectacle, la marotte luisante ils se baignent et raclent de leur corps, le souvenir du grain qui meurtrissait et la chair et l’attente, le bien être et la vérité, le sentiment d’appartenir à l’autre et de se donner jusqu'à l’égratignure.
Le retour est aboli, des aveux flottent sur la mare.
29 Juillet 2005.
On voit, le corps épanoui, sa maturité, inspire une réponse. La jeunesse passe et s’amuse de regards trop longs à déchiffrer, une frange, un pan de chemise troussé montre ce qui se désire et flatte la ferveur. Je te donnerai ce qui te recommence et t’imposera à la terre entière. La fantaisie dans le mensonge, le cri des enfants perdus et la fermeté des adieux, dans la chaleur l’été se poursuit. Les petits sont en avance et dévorent leur lot de contentement, que restera-t-il de cette ardeur sans borne, passage incessant d’une fleur à l’autre, un charme sans limite. Le monde a bien changé et changée la vertu.
Le bruissement du vent dans les broussailles éveille le dormeur, un pas trop brusque, un éclat dans l’œil, un regard trop appuyé sur ce que l’on voudrait secret et le vol permanent sans honte et sans suite, un partage imposé, une rumeur d’affolement. Il est surprenant le visage de celui qui voudrait s’imposer dans le jeu, il ne se dévoile pas et dérobe à l’ombre une part de notre feu, un grain de notre fantaisie. Le pied sur la colline dans le sable qui coule et sur le sein penché, il est un éclaireur qui remplit sa besace, son sac de voyageur d’un rêve de chaleur, d’un aperçu de fleur de laine dans la chaleur qui crisse d’épines mourantes et de sable. Le partage n’a pas lieu, et il n’est plus dans l’âge de se taire, les vertus sont trop singulières et l’édifice trop fragile, les erreurs d’aiguillage mettent à mal le bateau qui a largué les amarres. Il se dirige vers la nuit, fuyant la loi si dure, l’équipage est complet, l'écho des voix endormies frappe l’oreille attentive au moindre trouble de l’accord, les regrets sont trop pesants, la fermeté est un gage de mesure.
La lutte s’impose aux deux qui se bousculent et le passant achève de troubler la leçon, les fiancés se donnent un frisson de courage et forment une équipe pour rendre un hommage aux dieux présents dans ce coin de plage, à l’ombre des grands arbres dans le fond d'un tout petit vallon. Il est passé et repassé celui qui voulait être le porte feu de la révélation : au monde se consume une paire d’heureux qui se souviennent des errances et de la peine. Ils étaient si souvent au bord du précipice dans l’équilibre lent et facile de la vie composée aux alentours de la nuit quand la noce s’avance et se ferme le ban d’une aventure de nuit et de brouillard. Il passe à autre chose et demande une aumône, une charité de peau noire et corsée dans l’aplomb de l’été qui serpente et remet à l’endroit l’histoire de la fidélité.
Les orages s’annoncent et ce passant à pied promène une vertu intacte et un abandon sans pli, la peau est trop claire et le visage triste, les yeux sont trop cachés derrière des verres qui menacent. Le sable s’infiltre dans la chair et bride la liberté, le vent jette sur eux sa foudre et son mystère de recul et d’obstination, la fermeté partie est revenue pour la conclusion, le trouble a été porté sur le débat entre la soumission et la particularité. Ils se faufilent vers la nuit et donnent un spectacle, la marotte luisante ils se baignent et raclent de leur corps, le souvenir du grain qui meurtrissait et la chair et l’attente, le bien être et la vérité, le sentiment d’appartenir à l’autre et de se donner jusqu'à l’égratignure.
Le retour est aboli, des aveux flottent sur la mare.
29 Juillet 2005.
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