Le vent prisonnier de la route qui monte, inverse l’ardeur, égrène un chapelet d'éclats rendus au sanctuaire. Le juste fleurit les autels, se répand dans l'ombre sur l'eau et effleure une branche qui se détache. Les événements sont à l'ombre et donnent à la route son poids de bitume noir sous le soleil, un réglisse amer et sucré enchante la gorge, il coule sur le fond sans que le vent disperse une goutte.
Le courant d’air est frais, et trop fraîche la raison hante la mémoire des autres. Il y a une clarté qui brille sur les épaules, des hommes bruns se disent : il faut rentrer il va pleuvoir, adieu arrive un orage, adieu il faut rentrer à la maison. Les petits se disputent et chauffent leurs ardeurs dans la fuite vers les autres, une main leste défait un pantalon qui tombe sur un linge trop garni qui déborde et n'en peut plus d'attendre et d'espérer à la fenêtre, ce qui est intéressant est prisonnier des cuisses et se gonfle à l'envers pour une démonstration de chêne et de roseau, je plie mais ne rompt point, l'attente traîne dans la boue.
Les sages se déferont de toute vertu. Le trop plein de tendresse filera joyeux vers le matin doré, tranché dans le vif de cette plainte qui emprunte aux autres une volupté sous la branche gonflée à l'envers et chérie des yeux par une foule invisible qui sort de la chambre et rappelle aux anciens les mille et trois qui composent la bande. Vous m'êtes bien plus que mille et trois et vivez dans la mémoire de qui vous rencontrât et vous berçât entre la sensualité et les dégradations, l'âme à peine éclose et refermée très vite. Une histoire sous la langue, dans la vapeur du mirage intense, éclaire la route et finit la chanson.
Pour révéler la vacance du visage il faut se perdre dans l'attente et chanter avec tous, vous qui m'êtes beaucoup plus que mille et trois. Vous vous souvenez de ce qui se fait, dans la chaleur et dans le froid sur l'étendue et dans l'étroitesse, les animaux se gorgent de défenses et dans l'explosion finissent les rencontres. La fusion et la dépendance, le calme plat et les erreurs disent des cantiques de gloire et des effusions mouillées de caresses. Les fidèles sont atteints par une coulée de larmes blanches qui se liquéfie au vieillissement. Tout coule sous les branches et frémit dans la gorge sans savoir si les yeux vont tourner. L’émoi est une chamade de fantaisie et d'obstacles surmontés, saisi par la lenteur il détourne la joue du baiser et chante sur le flanc. La vie est une escalade de bas vers haut en toute liberté. Les envies confondent le dur et le tendre.
3 Août 2005.
Le courant d’air est frais, et trop fraîche la raison hante la mémoire des autres. Il y a une clarté qui brille sur les épaules, des hommes bruns se disent : il faut rentrer il va pleuvoir, adieu arrive un orage, adieu il faut rentrer à la maison. Les petits se disputent et chauffent leurs ardeurs dans la fuite vers les autres, une main leste défait un pantalon qui tombe sur un linge trop garni qui déborde et n'en peut plus d'attendre et d'espérer à la fenêtre, ce qui est intéressant est prisonnier des cuisses et se gonfle à l'envers pour une démonstration de chêne et de roseau, je plie mais ne rompt point, l'attente traîne dans la boue.
Les sages se déferont de toute vertu. Le trop plein de tendresse filera joyeux vers le matin doré, tranché dans le vif de cette plainte qui emprunte aux autres une volupté sous la branche gonflée à l'envers et chérie des yeux par une foule invisible qui sort de la chambre et rappelle aux anciens les mille et trois qui composent la bande. Vous m'êtes bien plus que mille et trois et vivez dans la mémoire de qui vous rencontrât et vous berçât entre la sensualité et les dégradations, l'âme à peine éclose et refermée très vite. Une histoire sous la langue, dans la vapeur du mirage intense, éclaire la route et finit la chanson.
Pour révéler la vacance du visage il faut se perdre dans l'attente et chanter avec tous, vous qui m'êtes beaucoup plus que mille et trois. Vous vous souvenez de ce qui se fait, dans la chaleur et dans le froid sur l'étendue et dans l'étroitesse, les animaux se gorgent de défenses et dans l'explosion finissent les rencontres. La fusion et la dépendance, le calme plat et les erreurs disent des cantiques de gloire et des effusions mouillées de caresses. Les fidèles sont atteints par une coulée de larmes blanches qui se liquéfie au vieillissement. Tout coule sous les branches et frémit dans la gorge sans savoir si les yeux vont tourner. L’émoi est une chamade de fantaisie et d'obstacles surmontés, saisi par la lenteur il détourne la joue du baiser et chante sur le flanc. La vie est une escalade de bas vers haut en toute liberté. Les envies confondent le dur et le tendre.
3 Août 2005.
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