Avance et recule d’un espoir à un autre, la traversée est calme, la mer se retire sous le poids du corps. Les étangs bougent dans les yeux, ils les voient chanter dans le nez lui qui respire. La vie avance, des serments sous les pins dansent au vent.
Les branches tirent leur ombre, le refus de dire oui se donne pour lui même. Fidèle à la terre, il frissonne sur la peau et tend l’oreille, son visage dévoile un vertige et gronde sous les aiguilles. Ce croyant admire sa trace dans le sable épais et lourd de mousses et de regrets. Il est abandonné et meurtri aux aisselles, il ne peut vivre libre et obéir à sa volonté.
L’ordre se compose d’une froide sueur qui enveloppe l’âme et défait la voilure, les bateaux sur le canal passent sans trembler, le fond de vase libère son trésor, les poissons sautent et font battre le cœur. Il regarde et essaie de comprendre, cette marche partie d’un bord de mer, le mène près de la raison.
La liberté doit se gagner au prix le plus fort, elle ne s’impose pas, le décret est loin, il faut sauter bien plus loin pour ouvrir l’aventure et se fondre à l’aise dans un plus vaste plan, flotter au vent, sans histoire et sans preuves, sans armes et sans cailloux au creux de la chaussure, visiter des rochers et faire escale au pied d’un pont, couler dans la vase sans poser de questions, être heureux, être libre et marcher sans savoir, sans en faire la preuve.
Les récits sont à l’abandon et le compte des jours est là bas dans la montagne. Le paysage est plat, la seule hauteur est celle d’arbres et d’oiseaux blancs aux grandes ailes qui déploient sur les feuilles le duvet de la couche. Le lit est couvert du rêve et des images, les frondaisons plient sous le poids des grands oiseaux qui passent sur les nuages et sont maîtres en envol vers ailleurs.
Les pieds dans le sable et le poids dans la jambe il ne s’envole pas et compte les écorchures qui blessent et marquent à jamais sa peau et son cœur. Il ne partira plus et ne sait pas voler ni en rêve ni en certitude. Le pas tourne en rond et vient sur lui même finir de désoler celui qui a peur de la liberté. Sur la carte le cœur vole vers l’espérance.
25 Juillet 2005.
Les branches tirent leur ombre, le refus de dire oui se donne pour lui même. Fidèle à la terre, il frissonne sur la peau et tend l’oreille, son visage dévoile un vertige et gronde sous les aiguilles. Ce croyant admire sa trace dans le sable épais et lourd de mousses et de regrets. Il est abandonné et meurtri aux aisselles, il ne peut vivre libre et obéir à sa volonté.
L’ordre se compose d’une froide sueur qui enveloppe l’âme et défait la voilure, les bateaux sur le canal passent sans trembler, le fond de vase libère son trésor, les poissons sautent et font battre le cœur. Il regarde et essaie de comprendre, cette marche partie d’un bord de mer, le mène près de la raison.
La liberté doit se gagner au prix le plus fort, elle ne s’impose pas, le décret est loin, il faut sauter bien plus loin pour ouvrir l’aventure et se fondre à l’aise dans un plus vaste plan, flotter au vent, sans histoire et sans preuves, sans armes et sans cailloux au creux de la chaussure, visiter des rochers et faire escale au pied d’un pont, couler dans la vase sans poser de questions, être heureux, être libre et marcher sans savoir, sans en faire la preuve.
Les récits sont à l’abandon et le compte des jours est là bas dans la montagne. Le paysage est plat, la seule hauteur est celle d’arbres et d’oiseaux blancs aux grandes ailes qui déploient sur les feuilles le duvet de la couche. Le lit est couvert du rêve et des images, les frondaisons plient sous le poids des grands oiseaux qui passent sur les nuages et sont maîtres en envol vers ailleurs.
Les pieds dans le sable et le poids dans la jambe il ne s’envole pas et compte les écorchures qui blessent et marquent à jamais sa peau et son cœur. Il ne partira plus et ne sait pas voler ni en rêve ni en certitude. Le pas tourne en rond et vient sur lui même finir de désoler celui qui a peur de la liberté. Sur la carte le cœur vole vers l’espérance.
25 Juillet 2005.
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