Il faut mettre du souffre sur le désespoir, et de l’empire dans le royaume. La confiance tient à la ceinture et rampe sur la terre à hauteur de table. Il va se perdre dans cette saison, faite de souffre sur le désespoir, de jardin sous les mots. Sa transparence finit dans la frange, la marge est un lieu de péril, s’y perdent les illusions. L’attente dérange son sommeil, la conscience est un rempart de cailloux aux débordements de l’âme. Les paroles sont libres sous les branches et sonnent sur le temps comme un péché. Les marques se révèlent et griffent sa peau de peur et de silence.
Dans la marge sur la route un jeune homme pleure un ami perdu, un soir de grande lune noire, la route s’est levée et les bras furent mordus d’herbes folles et de catastrophes. Les paroles libres sous les branches entassent des monceaux de regrets et des pincées de rage, la solitude est en chemin et ronge son dos de frayeurs et de songes. La perte de cet ange détourne au nord les fleuves. Il se retourne et voit les yeux danser sur le remord. Dans l’oubli la lune noire ferme pour toujours l’enfance du guerrier, il doute et regrette les bras de son ami si tendre. Une fenêtre ouvre et ferme le ciel bleu, la confusion est encore sur le monde, ils seront séparés et lointains à jamais, leurs effusions les mèneront toujours à leurs côtés. L’enfance s’achève, les hommes dorment sur le corps de la vie et rêvent de lune noire, de ciel les bras ouverts, et de chambres de noce. Il faut entendre dans l’instant le rire sous les larmes et les corps éperdus se racler dans le drap rêche et froid. Ils s’éloignent tous deux et révoquent cette distance, toujours les bras mêlés et les dents sur le cou poseront sur le nez leur sourire d’ange. La traîtrise les perd et relance la hargne, le coin des combattants se divise à jamais dans l’obscurité, ils s’éloignent de tout et chantent dans l’espace un accord de raison, une stupeur de glace, les feuilles sont tournées et glissent sous le vent, le linge sèche vite et reprend sa constance, les hommes jeunes jouent encore un peu à l’enfance dans les bras de l’absence. Songe, songe à l’absent et referme les yeux jeune homme qui pleure au bord de la route et confie ton chagrin aux étoiles du ciel, elles brillent toujours sous les rayons noirs de la lune et déplacent en silence dans le grand jardin clos les fenêtres du jour et dansent sous les arbres. Il pleure et songe sans cesse à l’absent et tourne sur lui même un regard en sanglots, les ombres sont inscrites dans le livre des ors sur la face du monde, la joie est en attente. Le deuil de la volupté sans attache, les femmes vont venir et briser ces cœurs là, ces émotions de fraîcheur et de flamme. Pour l’instant, elles se retournent sur eux et tendent des mouchoirs, la vie en ce jardin a franchit une étape, les hommes sont comblés et rejoints par un de plus qui pleure en silence et ouvre un peu son col pour respirer le temps et donner un air pur à son torse. La chaleur le reprend et finit le partage, la candeur et le sang se mêlent sur ses joues, il a fini de vivre ce petit garçon, et sa main sur sa joue dessine le sourire du chien qui part le nez au vent.
19 Avril 2006.
Dans la marge sur la route un jeune homme pleure un ami perdu, un soir de grande lune noire, la route s’est levée et les bras furent mordus d’herbes folles et de catastrophes. Les paroles libres sous les branches entassent des monceaux de regrets et des pincées de rage, la solitude est en chemin et ronge son dos de frayeurs et de songes. La perte de cet ange détourne au nord les fleuves. Il se retourne et voit les yeux danser sur le remord. Dans l’oubli la lune noire ferme pour toujours l’enfance du guerrier, il doute et regrette les bras de son ami si tendre. Une fenêtre ouvre et ferme le ciel bleu, la confusion est encore sur le monde, ils seront séparés et lointains à jamais, leurs effusions les mèneront toujours à leurs côtés. L’enfance s’achève, les hommes dorment sur le corps de la vie et rêvent de lune noire, de ciel les bras ouverts, et de chambres de noce. Il faut entendre dans l’instant le rire sous les larmes et les corps éperdus se racler dans le drap rêche et froid. Ils s’éloignent tous deux et révoquent cette distance, toujours les bras mêlés et les dents sur le cou poseront sur le nez leur sourire d’ange. La traîtrise les perd et relance la hargne, le coin des combattants se divise à jamais dans l’obscurité, ils s’éloignent de tout et chantent dans l’espace un accord de raison, une stupeur de glace, les feuilles sont tournées et glissent sous le vent, le linge sèche vite et reprend sa constance, les hommes jeunes jouent encore un peu à l’enfance dans les bras de l’absence. Songe, songe à l’absent et referme les yeux jeune homme qui pleure au bord de la route et confie ton chagrin aux étoiles du ciel, elles brillent toujours sous les rayons noirs de la lune et déplacent en silence dans le grand jardin clos les fenêtres du jour et dansent sous les arbres. Il pleure et songe sans cesse à l’absent et tourne sur lui même un regard en sanglots, les ombres sont inscrites dans le livre des ors sur la face du monde, la joie est en attente. Le deuil de la volupté sans attache, les femmes vont venir et briser ces cœurs là, ces émotions de fraîcheur et de flamme. Pour l’instant, elles se retournent sur eux et tendent des mouchoirs, la vie en ce jardin a franchit une étape, les hommes sont comblés et rejoints par un de plus qui pleure en silence et ouvre un peu son col pour respirer le temps et donner un air pur à son torse. La chaleur le reprend et finit le partage, la candeur et le sang se mêlent sur ses joues, il a fini de vivre ce petit garçon, et sa main sur sa joue dessine le sourire du chien qui part le nez au vent.
19 Avril 2006.
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