Le vent est un ami, il sèche le doute, l’absence et le jour, la danse sur le front, la justesse au fond de la nuit, les écueils et le dire, la vie à vive allure. Il charme le linge sur le fil, libère la joie, rencontre le bien, les rêves et les détails, le détour, et cherche. En tremblant il vendange les certitudes.
Son bruit serre la joue. La vie avance et balbutie, la danse sur le fil bouge et tend la gloire et la sincérité, des muscles d’hommes s’apaisent et fondent la vérité dans l’espace. Le destin et le retour dressent la chair, et le point est atteint, la tension est en place et soulève la toile. Le serment est ployé sous le sceptre, il balance l’envie, le désir est en échange, son poids relie au plus profond : la chair et le silence. La vertu sans attache, le fil de plaisir, clignotent dans la grâce, le vent fait trembler de joie cette envie en errance. Il détend, masque et finit la suite, les soieries démontées, la vie retombe sous le poing. La rage, les ombres vives de la nuit, la noce et le chantier, révèlent au soir la réponse à une plainte. L’attente et le retour sonnent dans l’espace, la vie se dégonfle, atteindre cette limite est un exploit. Le parfum est desséché dans l’air. La ruse est un besoin, la confidence, les appels et les doutes sont nécessaires, le point, la géométrie viennent à l’heure. Il faut essuyer et laver le sol où se penchent, le poids de chair dressée, en peser les raideurs, mettre un pluriel à un discours facile. Il dit et redit.
Le vent est un ami, il souffle sur la braise et agite et retouche le prix. La vie est tendue sur le fil, le vent est une absence, un balbutiement, il dit et redit. Il faut piquer et dépiquer la récolte, le blé est en avance sur le désir. Le poids de l’aventure est retourné, bientôt les regards sont levés, le vide est en partance, il chante déjà loin, le doigt en crochet de pierre. La vie est revenue, le monde est en marche, il souffle sur le fil et sèche la fortune, le vent est un ami, il sèche la fureur et comble. Le tissu cache le balancier lourd d’illusions. Il bat et ordonne, cette breloque, ce flot de médailles et d’or et d’argent aux cous des héros. Ils glissent sur le temps et ordonnent sur le fil une lessive de fureur et de clarté à ciseler. Le vent et les remords se mêlent en écheveau au dos de la nuit, tout sera déplacé et revu dans le ciel, le linge à sécher et l’ardeur à renaître. La jeunesse glisse sur le rasoir du temps, sa jeune barbe est une offrande aux démons. La nuit, ils bloquent dans leurs doigts les raisons de la joie. Le fil est en équilibre et danse dans le vent, les amitiés sont rares et les unions se valent, la profondeur du jour, le partage sans doute, les grandes peurs et le froid sur le cou, le fil est en rasoir, le vent brise la suite, le linge sur le fil est plombé de malheur et le vent levé sèche le désespoir. La vie est en marche, la lumière est à l’heure, il fait jour, il fait beau et les démons tracent sur le ciel bleu un tour de gloire et d’abandon.
17 Février 2006.
Son bruit serre la joue. La vie avance et balbutie, la danse sur le fil bouge et tend la gloire et la sincérité, des muscles d’hommes s’apaisent et fondent la vérité dans l’espace. Le destin et le retour dressent la chair, et le point est atteint, la tension est en place et soulève la toile. Le serment est ployé sous le sceptre, il balance l’envie, le désir est en échange, son poids relie au plus profond : la chair et le silence. La vertu sans attache, le fil de plaisir, clignotent dans la grâce, le vent fait trembler de joie cette envie en errance. Il détend, masque et finit la suite, les soieries démontées, la vie retombe sous le poing. La rage, les ombres vives de la nuit, la noce et le chantier, révèlent au soir la réponse à une plainte. L’attente et le retour sonnent dans l’espace, la vie se dégonfle, atteindre cette limite est un exploit. Le parfum est desséché dans l’air. La ruse est un besoin, la confidence, les appels et les doutes sont nécessaires, le point, la géométrie viennent à l’heure. Il faut essuyer et laver le sol où se penchent, le poids de chair dressée, en peser les raideurs, mettre un pluriel à un discours facile. Il dit et redit.
Le vent est un ami, il souffle sur la braise et agite et retouche le prix. La vie est tendue sur le fil, le vent est une absence, un balbutiement, il dit et redit. Il faut piquer et dépiquer la récolte, le blé est en avance sur le désir. Le poids de l’aventure est retourné, bientôt les regards sont levés, le vide est en partance, il chante déjà loin, le doigt en crochet de pierre. La vie est revenue, le monde est en marche, il souffle sur le fil et sèche la fortune, le vent est un ami, il sèche la fureur et comble. Le tissu cache le balancier lourd d’illusions. Il bat et ordonne, cette breloque, ce flot de médailles et d’or et d’argent aux cous des héros. Ils glissent sur le temps et ordonnent sur le fil une lessive de fureur et de clarté à ciseler. Le vent et les remords se mêlent en écheveau au dos de la nuit, tout sera déplacé et revu dans le ciel, le linge à sécher et l’ardeur à renaître. La jeunesse glisse sur le rasoir du temps, sa jeune barbe est une offrande aux démons. La nuit, ils bloquent dans leurs doigts les raisons de la joie. Le fil est en équilibre et danse dans le vent, les amitiés sont rares et les unions se valent, la profondeur du jour, le partage sans doute, les grandes peurs et le froid sur le cou, le fil est en rasoir, le vent brise la suite, le linge sur le fil est plombé de malheur et le vent levé sèche le désespoir. La vie est en marche, la lumière est à l’heure, il fait jour, il fait beau et les démons tracent sur le ciel bleu un tour de gloire et d’abandon.
17 Février 2006.
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