Un jeune homme est promis, torturent les ans. Son rêve confond le mal et déforme les objets, en mots, en frissons. Son cœur chante l’amour, la vie et le partage, franchit la montagne et ronge les cailloux. Sa faiblesse mêle le beau avec le froid et le parfum du vent. Dans sa chambre les draps du lit coffrent son cercueil, est-il sérieux de chanter pour les autres et faire siennes les plumes des oiseaux : « elles tombent une à une des arbres ». Son chantier est en panne, les outils sommeillent, il faut saisir sa chance et rendre trait pour trait.
La poitrine souffle dans le vide, le chantier est fermé, les ouvriers sont loin et ceignent leurs reins, drap d’un lit perdu dans la tourmente, leur épaule est noire d’amour et de caresses, leur main frotte, enlacés les fonceurs serpentent. Les reins ceint de blancheur, il soupèse le poids de sa couronne, ce cercle de chair plonge, l’enfance, le mal est uni au plaisir et grince sous la dent, il est à exploser et rincer dans l’eau claire. La visite se fait, il faut arracher ce poids de bijoux, ils pendent avec ardeur.
Le poids des cailloux sous la dent, forme les regrets, fond dans un hoquet d’espérance, le rein est retenu et le dos est parfait. Le linge blanc étreint le corps et l’âme, les ouvriers chantent le soir au cœur du chantier. Les larmes de sel blanc aux yeux vifs, essuient l’éclair. La grandeur hante la ferveur. Il rend justice aux sens en émois et fier du poids de vie, il se pèse à des balances qui taisent les secrets et enfantent du mystère, le lien est en fil d’or, le galet est un diamant, la fronde est en bataille et défait la chanson.
L’espoir lui donne une couleur de sépulture, il choisit le départ vers la vie, le poids de chair dans la balance éclaire les regards. Il monte à l’orée de la forêt en marche, ceint de linges blancs et précis dans l’ardeur, les lourdes pointes précèdent. Les armes de ce grand sont lames de famille et feuilles couvertes d’or en perles. La jambe est en satin et un fil scintille, la dague perce le tissu. Les épreuves et les cailloux lancent un assaut de pierres sur le front, la couverture mord la poitrine et perce le chaos. Il savoure.
Le charme étire l’écheveau à rompre dans la nuit, le grand froid enfante les serments accomplis sans peur. La vie dans les heurts, les lames se chauffent et dansent dans l’œil, le regard se donne, vivre est une espérance sans ombre. La nature est un jardin où rêvent les enfants.
27 Décembre 2005.
La poitrine souffle dans le vide, le chantier est fermé, les ouvriers sont loin et ceignent leurs reins, drap d’un lit perdu dans la tourmente, leur épaule est noire d’amour et de caresses, leur main frotte, enlacés les fonceurs serpentent. Les reins ceint de blancheur, il soupèse le poids de sa couronne, ce cercle de chair plonge, l’enfance, le mal est uni au plaisir et grince sous la dent, il est à exploser et rincer dans l’eau claire. La visite se fait, il faut arracher ce poids de bijoux, ils pendent avec ardeur.
Le poids des cailloux sous la dent, forme les regrets, fond dans un hoquet d’espérance, le rein est retenu et le dos est parfait. Le linge blanc étreint le corps et l’âme, les ouvriers chantent le soir au cœur du chantier. Les larmes de sel blanc aux yeux vifs, essuient l’éclair. La grandeur hante la ferveur. Il rend justice aux sens en émois et fier du poids de vie, il se pèse à des balances qui taisent les secrets et enfantent du mystère, le lien est en fil d’or, le galet est un diamant, la fronde est en bataille et défait la chanson.
L’espoir lui donne une couleur de sépulture, il choisit le départ vers la vie, le poids de chair dans la balance éclaire les regards. Il monte à l’orée de la forêt en marche, ceint de linges blancs et précis dans l’ardeur, les lourdes pointes précèdent. Les armes de ce grand sont lames de famille et feuilles couvertes d’or en perles. La jambe est en satin et un fil scintille, la dague perce le tissu. Les épreuves et les cailloux lancent un assaut de pierres sur le front, la couverture mord la poitrine et perce le chaos. Il savoure.
Le charme étire l’écheveau à rompre dans la nuit, le grand froid enfante les serments accomplis sans peur. La vie dans les heurts, les lames se chauffent et dansent dans l’œil, le regard se donne, vivre est une espérance sans ombre. La nature est un jardin où rêvent les enfants.
27 Décembre 2005.
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