Levé, il songe. La montagne pousse l’eau des pentes, l’océan ouvre l’univers. L’île est une table ouverte pour un festin, les mûres coulent. Les oiseaux blancs volent sur le bleu de la vérité. Leur regard sur la terre dans la dernière ligne, dans la façade et sur les heures affole l’esprit.
Un mariage est dénoué sans remord, la peur est un mystère, les hommes vont venir le jouer sur la place et brûler leurs bagages. L’erreur est accomplie et tout flambera. Les terres salées donnent de la joie et de la tendresse, hier, il remontait de l’eau pour la soif. La pente est amère.
Les cœurs changent sur la route, un envol défait la peine avec de la sérénité et de la fragilité, la pente est amère et l’eau est pour la soif. Le drame est joué dans la fantaisie, le serment murmuré dans un adieu. Autour, les hommes dansent dans le vent une farandole de chance.
Des rêveurs mordent dans la vie, au plat de la main, sur la descente. Ils balbutient et forcent le trait, ils se donnent l’allure de voile dans le vent, bateau gonflé de prises, le miel à fond de cale et les bijoux pesant dans la main droite. Les enjôleurs frôlent la vérité et choisissent.
Dans le panier, la gloire est à venir, il faut en faire une brosse pour laver le sol sous leurs pas, l’orgueil attend et donne un visage aux infidèles. La joie les force au partage, les pensées en voyage chutent sous un poids terrible, le fer est lourd, les chaînes balancent.
Les pieds choquent les cordes et dansent sur le bois. Le pavé est brossé, le bal sera sur place. Sur la table les fleurs de fête éclosent, le chant lève. Dans les vagues flotte une poutre, la voûte est effondrée, les cailloux coulent. Sous la rafale, le palais s’effondre et couvre le fond.
L’île est ouverte, de la rive les pins noirs et bleus détachent le drapeau, le navire affronte la redoute, les coquilles se chauffent au soleil, la ruine est proche, le sable est blanc sur le promontoire, les lézards dorment dans les buissons. Le chemin de ronde grise la croix.
Les derniers pèlerins raclent le sol de leur pied nu, la corne est lavée de marée à monter et à descendre. Le repas est pris, les marcheurs se brisent, les pieds nus dans le frais qui souffle de la montagne sur la mer. La fortune de mer, la gloire des marins, chante un souvenir sur la rive.
Dans le sable rose défait le nœud qui roule sous la taille, la pensée se libère et monte un chant lourd et doux et profond. L’été se déploie dans le froid et frotte le regard, la solution est là dans l’œil que l’on racle. Les oiseaux pondent sur le sol et les enfants perdus sont revenus.
L’hiver se nourrit en été et dort dans l’œil des oiseaux sur l’air pâle, le jour est pesé par le vent.
24 Décembre 2005.
Un mariage est dénoué sans remord, la peur est un mystère, les hommes vont venir le jouer sur la place et brûler leurs bagages. L’erreur est accomplie et tout flambera. Les terres salées donnent de la joie et de la tendresse, hier, il remontait de l’eau pour la soif. La pente est amère.
Les cœurs changent sur la route, un envol défait la peine avec de la sérénité et de la fragilité, la pente est amère et l’eau est pour la soif. Le drame est joué dans la fantaisie, le serment murmuré dans un adieu. Autour, les hommes dansent dans le vent une farandole de chance.
Des rêveurs mordent dans la vie, au plat de la main, sur la descente. Ils balbutient et forcent le trait, ils se donnent l’allure de voile dans le vent, bateau gonflé de prises, le miel à fond de cale et les bijoux pesant dans la main droite. Les enjôleurs frôlent la vérité et choisissent.
Dans le panier, la gloire est à venir, il faut en faire une brosse pour laver le sol sous leurs pas, l’orgueil attend et donne un visage aux infidèles. La joie les force au partage, les pensées en voyage chutent sous un poids terrible, le fer est lourd, les chaînes balancent.
Les pieds choquent les cordes et dansent sur le bois. Le pavé est brossé, le bal sera sur place. Sur la table les fleurs de fête éclosent, le chant lève. Dans les vagues flotte une poutre, la voûte est effondrée, les cailloux coulent. Sous la rafale, le palais s’effondre et couvre le fond.
L’île est ouverte, de la rive les pins noirs et bleus détachent le drapeau, le navire affronte la redoute, les coquilles se chauffent au soleil, la ruine est proche, le sable est blanc sur le promontoire, les lézards dorment dans les buissons. Le chemin de ronde grise la croix.
Les derniers pèlerins raclent le sol de leur pied nu, la corne est lavée de marée à monter et à descendre. Le repas est pris, les marcheurs se brisent, les pieds nus dans le frais qui souffle de la montagne sur la mer. La fortune de mer, la gloire des marins, chante un souvenir sur la rive.
Dans le sable rose défait le nœud qui roule sous la taille, la pensée se libère et monte un chant lourd et doux et profond. L’été se déploie dans le froid et frotte le regard, la solution est là dans l’œil que l’on racle. Les oiseaux pondent sur le sol et les enfants perdus sont revenus.
L’hiver se nourrit en été et dort dans l’œil des oiseaux sur l’air pâle, le jour est pesé par le vent.
24 Décembre 2005.
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