Il est une saison et un soir pour dire : « nos enfants vont partir et remplir des bateaux et des paniers de fleurs et de poids inutiles, de pierres, de bijoux et d’accords mineurs ». La différence est une alarme vaine, un bandeau pour les yeux, un bâillon pour le cœur, une satisfaction, une chambre et drame sur la scène, et la vie, et le rien, partout. Les affres, et simple comme jour, la colère en face, sur la peau une larme à couler, une cicatrice mord, un hérétique pleure. De la lame est passée sur la gauche et le ciel est changé pour jamais. L’écho est rempli de taches et de remords pour une vie au loin, il croise vers le haut. La table est pleine d’enfants en armes : il faut partir jouer et rire sur le soir. Les cailloux crissent sous les dents, ils sont entourés, de lumière, par la fatigue, et le mal le plus innocent.
La suite soumet au désir les perdus, ils tournent dans le soir et chantent sur la rive. Dans un trou d’eau, des perles accumulées, des regrets de douceur et de joie, s’étirent et commencent un nouveau tour dans la vie changée. Une princesse meurt, une princesse est morte et le jaune et le rose font escorte et couronne, le manteau est bleu trop lavé et le suaire noir. Le cortège est parti et tourne le chemin, il passera deux fois et chantera. Hier la morte était, agonie, aujourd’hui elle est partie et ne reviendra pas, le jaune et rose mêlés dans sa couronne naviguent dans un char rouge qui se balance. Le royaume est en deuil et choisit le silence, les oiseaux sont plus précis et serrés, le voisinage tient son souffle et le vent tient sa force sur le portail entrouvert. Une étoile de plus, une perle dans l’eau, un vague dans l’âme et un parcours nouveau, les forces se reposent et chutent un peu plus bas, ce jour est d’avenir et d’orgueil et de larmes.
Enfonce dans la terre le sac de la vertu et rompt les branches du savoir, la reine est morte. Les rosiers fleurissent et les troupeaux passent, l’air du soir est allégé et frais, les oiseaux sont complices et mangent dans la main. L’air vole de nuage et de silence fait, la mort a visité ce bout de monde. Sa flamme est en lambeau et leurs cœurs pèsent lourd, d’un poids d’amour chargé et de pure souffrance, il y a une étoile qui descend sur l’épaule des enfants, combien sauront la légende, le vent, le chapeau et l’ébahissement, un jour à la pèche, sur l’eau, le vent soufflait et décoiffait les princes et les héritiers, il y eut un miracle. Il y aura une saison et un soir pour dire, pour chanter la chanson d’une amie si fidèle. Elle dort, perle de lune dans l’eau, le royaume aujourd’hui se souvient. La lame maintenant est passée sur la gauche, le ciel est changé pour jamais.
21 Avril 2006.
La suite soumet au désir les perdus, ils tournent dans le soir et chantent sur la rive. Dans un trou d’eau, des perles accumulées, des regrets de douceur et de joie, s’étirent et commencent un nouveau tour dans la vie changée. Une princesse meurt, une princesse est morte et le jaune et le rose font escorte et couronne, le manteau est bleu trop lavé et le suaire noir. Le cortège est parti et tourne le chemin, il passera deux fois et chantera. Hier la morte était, agonie, aujourd’hui elle est partie et ne reviendra pas, le jaune et rose mêlés dans sa couronne naviguent dans un char rouge qui se balance. Le royaume est en deuil et choisit le silence, les oiseaux sont plus précis et serrés, le voisinage tient son souffle et le vent tient sa force sur le portail entrouvert. Une étoile de plus, une perle dans l’eau, un vague dans l’âme et un parcours nouveau, les forces se reposent et chutent un peu plus bas, ce jour est d’avenir et d’orgueil et de larmes.
Enfonce dans la terre le sac de la vertu et rompt les branches du savoir, la reine est morte. Les rosiers fleurissent et les troupeaux passent, l’air du soir est allégé et frais, les oiseaux sont complices et mangent dans la main. L’air vole de nuage et de silence fait, la mort a visité ce bout de monde. Sa flamme est en lambeau et leurs cœurs pèsent lourd, d’un poids d’amour chargé et de pure souffrance, il y a une étoile qui descend sur l’épaule des enfants, combien sauront la légende, le vent, le chapeau et l’ébahissement, un jour à la pèche, sur l’eau, le vent soufflait et décoiffait les princes et les héritiers, il y eut un miracle. Il y aura une saison et un soir pour dire, pour chanter la chanson d’une amie si fidèle. Elle dort, perle de lune dans l’eau, le royaume aujourd’hui se souvient. La lame maintenant est passée sur la gauche, le ciel est changé pour jamais.
21 Avril 2006.
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