Et rien, dans l’escalier, la marche, roule sous son poids. Tout est bien, caché au fond, et la peur et la joie et les armes des autres et le refus obstiné et farouche de la raison, et le rire sous le sac et la main tremblée sur la coupure saine, section nette et franche. Une branche ne ploiera plus.
La nuit est sereine, l’effort plonge le fer, la chair à vif, sur un récit de feu dans un antre de terre. La pliure du cou, tordue d’un poids terrible, la peau est alourdie et rend un son si doux, une incantation, une charge, un vertige, et un abus aussi. La vérité élève les perdus.
Au son d’un refrain grave et mélancolique, les marécages fleurissent de rose ce jour ci et défont une à une les perles noires de lumière ardente, d’un collier de princesse. La crise dans le soir, et le refus sans complaisance, sans effort de joie, sans écueil, grandit autour de la vengeance.
Dieu est absent et n’a pas voulu voir et le matin comblé et le réveil trop tôt et trop près de la source et trop grand dans une couche de furie et de sortilèges bannis par les absents et pleurés par l’eau vive. Le drapeau en deuil frôle la misère et défait un par un les pétales de nuit.
De ses abris et de ses habitudes, il tourne sans savoir dans les fleurs épanouies. La confusion menace et rend une évidence, un arc à bouter sous les renforts, le soleil sèche la boue et rend au présent, l’absence, en ce jour, de la tendresse et du partage. Les effets et la manche.
Le joli soleil et le sommeil bercé et les retenues d’eau sous les paupières closes et le chagrin chanté et versé seau à seau et la plus grande curiosité de l’âme, les effets de la ferveur et de la prière se donnent en spectacle et jaillissent d’en haut et frémissent toujours. Le jour, cache la vie.
En attente il reprend dans ses bras une aventure au bond et démonte sous lui une brisure de chair et un fardeau de joie sans pudeur. Il faut cirer la planche et rendre dans un râle, un regard au très haut, un œil aux absents. Ils se font attendre aux portes du paradis et fuient la joie.
Il faut fêter et prolonger le plaisir du revoir et le sens de la route, il faut trotter vers l’âme et le cœur endoloris, et tendre sans trembler une joue après l’autre, pour le baiser et la caresse et pour le soufflet dur et la griffe dans l’axe du cœur au cœur perdu et remonté d’un doigt.
Sur le balancier du temps passé à compter et recompter, finir les mots dans la misère et dans le tir à balles perdues et réelles sur le corps malade devant eux. Il y a maintenant un rosier élevé et fleuri, les pieds dans l’eau et parfumé de lotus et de mûres, pour le sacrifice du jour fini.
La terre en tremblant accélère le temps et la montre tourne, la monture est cassée et le remontoir tourne dans le vide et le matin tremble déjà, garant de volupté, volupté de l’éveil et terreur du retour, volupté de l’envie et terreur de l’absence. La solitude joue et remplit le temps dans un jardin.
Battre du cerceau sur un troupeau de larmes et de grains, jeté dans le chemin et foulé au pied par chacun quand il passe, la suite est en avance et le dérobe aux regards des autres perdus et inquiets, dérobe à leurs regards la pierre gravée de la date et du martyre, le trou où est plongé le corps.
Toujours absent et pendu dans le vide et freiné sous les yeux et décidé en haut et fermé par la garde et sans tête sur les genoux de petits qui pleurent et fléchissent et retournent sur eux leurs yeux froids à jamais. Il y a, posée sur l’eau une fontaine où s’abreuvent les âmes.
24 Avril 2006.
La nuit est sereine, l’effort plonge le fer, la chair à vif, sur un récit de feu dans un antre de terre. La pliure du cou, tordue d’un poids terrible, la peau est alourdie et rend un son si doux, une incantation, une charge, un vertige, et un abus aussi. La vérité élève les perdus.
Au son d’un refrain grave et mélancolique, les marécages fleurissent de rose ce jour ci et défont une à une les perles noires de lumière ardente, d’un collier de princesse. La crise dans le soir, et le refus sans complaisance, sans effort de joie, sans écueil, grandit autour de la vengeance.
Dieu est absent et n’a pas voulu voir et le matin comblé et le réveil trop tôt et trop près de la source et trop grand dans une couche de furie et de sortilèges bannis par les absents et pleurés par l’eau vive. Le drapeau en deuil frôle la misère et défait un par un les pétales de nuit.
De ses abris et de ses habitudes, il tourne sans savoir dans les fleurs épanouies. La confusion menace et rend une évidence, un arc à bouter sous les renforts, le soleil sèche la boue et rend au présent, l’absence, en ce jour, de la tendresse et du partage. Les effets et la manche.
Le joli soleil et le sommeil bercé et les retenues d’eau sous les paupières closes et le chagrin chanté et versé seau à seau et la plus grande curiosité de l’âme, les effets de la ferveur et de la prière se donnent en spectacle et jaillissent d’en haut et frémissent toujours. Le jour, cache la vie.
En attente il reprend dans ses bras une aventure au bond et démonte sous lui une brisure de chair et un fardeau de joie sans pudeur. Il faut cirer la planche et rendre dans un râle, un regard au très haut, un œil aux absents. Ils se font attendre aux portes du paradis et fuient la joie.
Il faut fêter et prolonger le plaisir du revoir et le sens de la route, il faut trotter vers l’âme et le cœur endoloris, et tendre sans trembler une joue après l’autre, pour le baiser et la caresse et pour le soufflet dur et la griffe dans l’axe du cœur au cœur perdu et remonté d’un doigt.
Sur le balancier du temps passé à compter et recompter, finir les mots dans la misère et dans le tir à balles perdues et réelles sur le corps malade devant eux. Il y a maintenant un rosier élevé et fleuri, les pieds dans l’eau et parfumé de lotus et de mûres, pour le sacrifice du jour fini.
La terre en tremblant accélère le temps et la montre tourne, la monture est cassée et le remontoir tourne dans le vide et le matin tremble déjà, garant de volupté, volupté de l’éveil et terreur du retour, volupté de l’envie et terreur de l’absence. La solitude joue et remplit le temps dans un jardin.
Battre du cerceau sur un troupeau de larmes et de grains, jeté dans le chemin et foulé au pied par chacun quand il passe, la suite est en avance et le dérobe aux regards des autres perdus et inquiets, dérobe à leurs regards la pierre gravée de la date et du martyre, le trou où est plongé le corps.
Toujours absent et pendu dans le vide et freiné sous les yeux et décidé en haut et fermé par la garde et sans tête sur les genoux de petits qui pleurent et fléchissent et retournent sur eux leurs yeux froids à jamais. Il y a, posée sur l’eau une fontaine où s’abreuvent les âmes.
24 Avril 2006.
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