Je ne l’ai pas vu et crains qu’il se lamente, ce cœur enrubanné de tourments et d’ennuis. Je chante pour passer le temps et franchir un passage, de joie et de renouveau. La passion brûle la peau nue, le regard est en transe, les rires des enfants partagent et enchantent. Une odeur conte une histoire, une revanche, la fermeture des portes.
Les alarmes reviennent, le temps passe et je passe et tout s’accumule dans la poussière et dans l’oubli. La pente monte vers le pont et descend vers le hameau, les âmes passent sur le bord de l’eau. Les collines sont prêtes pour les fleurs, les chiens passent dans le temps et repassent sur le rivage. Sans enfance, sans joie, sans nourriture
pour l’âme, la fermeture est un danger, tirer sur le fil, rouler en pelotes une idée seule, et un visage. La pente monte et descend, et recommence le voyage et le temps finit la volonté. Les oiseaux glissent sur l’eau claire. La vapeur sur le toit, les maisons sont plongées dans la brume de l’évidence, dans la pâleur irisée, dans le soleil, il pointe
à l’horizon et frissonne la peau, et faiblit. Les fils tirés sont roulés et rangés dans le jour, le fatras est classé et déborde sur la route. Le regard juste et le temps passent sur mon ombre, il faut construire et chanter. Le temps encercle le vivant, blanchit la vue et les idées. En écho sous les eaux vives, les nymphes dansent pour les faunes et les taureaux
sous les ombrages. Pour le plaisir et pour l’école, je rentre et recommence, je tourne en rond et reprend, je donne du serment, le temps reprend enfin une espérance sans violence et sans entrain, sans rien ni croyance ni retenue. Le fatras est à classer, à trier, à couper et recouper. Je chante pour que le temps passe et rien ne vient, gloire, danger.
Le temps environne, il faut convertir et comprendre, confronter et relancer loin. Il est une maison, un calme, un jardin mouillé par la pluie froide, les oiseaux craignent le retour du vent, la pluie marque les feuilles, la sérénade est bruissante, il faut entendre ce refrain, je chante dans le temps et j’attends la semonce, le jugement à venir.
Il faut chanter pour les autres et donner son temps au feu qui tourmente. Le chantier monte, la tête frissonne dans la pluie, les gouttes reflètent sur le cœur un retour vers le pré de l’enfance, sous des arbres qui ne fleurissent plus. Je chante dans l’infortune et replie sur moi le drap, le lit est refait, les gouttes de la pluie plombent les feuilles. Pour
le plaisir et pour l’école le temps passe et ne m’apprend rien, le très haut est en visite dans les bois de la jeunesse et du repos. Le temps se passe et le printemps tarde à venir. Je suis à la fenêtre et dansent dans la pluie les erreurs et les doutes, où il faut accrocher de la lumière. Le combat est en place. Je ne chante pas pour passer le temps,
je cherche une victoire.
22 Février 2006.
Les alarmes reviennent, le temps passe et je passe et tout s’accumule dans la poussière et dans l’oubli. La pente monte vers le pont et descend vers le hameau, les âmes passent sur le bord de l’eau. Les collines sont prêtes pour les fleurs, les chiens passent dans le temps et repassent sur le rivage. Sans enfance, sans joie, sans nourriture
pour l’âme, la fermeture est un danger, tirer sur le fil, rouler en pelotes une idée seule, et un visage. La pente monte et descend, et recommence le voyage et le temps finit la volonté. Les oiseaux glissent sur l’eau claire. La vapeur sur le toit, les maisons sont plongées dans la brume de l’évidence, dans la pâleur irisée, dans le soleil, il pointe
à l’horizon et frissonne la peau, et faiblit. Les fils tirés sont roulés et rangés dans le jour, le fatras est classé et déborde sur la route. Le regard juste et le temps passent sur mon ombre, il faut construire et chanter. Le temps encercle le vivant, blanchit la vue et les idées. En écho sous les eaux vives, les nymphes dansent pour les faunes et les taureaux
sous les ombrages. Pour le plaisir et pour l’école, je rentre et recommence, je tourne en rond et reprend, je donne du serment, le temps reprend enfin une espérance sans violence et sans entrain, sans rien ni croyance ni retenue. Le fatras est à classer, à trier, à couper et recouper. Je chante pour que le temps passe et rien ne vient, gloire, danger.
Le temps environne, il faut convertir et comprendre, confronter et relancer loin. Il est une maison, un calme, un jardin mouillé par la pluie froide, les oiseaux craignent le retour du vent, la pluie marque les feuilles, la sérénade est bruissante, il faut entendre ce refrain, je chante dans le temps et j’attends la semonce, le jugement à venir.
Il faut chanter pour les autres et donner son temps au feu qui tourmente. Le chantier monte, la tête frissonne dans la pluie, les gouttes reflètent sur le cœur un retour vers le pré de l’enfance, sous des arbres qui ne fleurissent plus. Je chante dans l’infortune et replie sur moi le drap, le lit est refait, les gouttes de la pluie plombent les feuilles. Pour
le plaisir et pour l’école le temps passe et ne m’apprend rien, le très haut est en visite dans les bois de la jeunesse et du repos. Le temps se passe et le printemps tarde à venir. Je suis à la fenêtre et dansent dans la pluie les erreurs et les doutes, où il faut accrocher de la lumière. Le combat est en place. Je ne chante pas pour passer le temps,
je cherche une victoire.
22 Février 2006.
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